RP ~ APOCALYPTICAL WONDERLAND
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BONUS 1 :
REINE BLANCHE x CHAPELIER
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Zéro : * Je fus surpris qu'elle me soigne, je n'avais pas remarqué que c'était si sérieux. Je la laissais sagement faire, plongeant mon regard améthyste dans le froid polaire du sien. Sa mise en garde me fit hausser les épaules. *
- Vous savez, voilà des années que la Reine Rouge rêve de séparer ma tête du reste de mon corps... et ce n'est pas passé loin à quelques reprises... Quant au Roi, je n'ai jamais été porté dans le... enfin les monarques ne m'aiment pas quoi...
* Oui, avec le temps j'avais appris à ne pas aimer prononcer ce mot qui pourtant fait battre le votre d'amour... Douloureux souvenirs, que voulez-vous...
Le compliment de la dame Blanche me tira un sourire si lumineux qu'il en éclipserait le soleil. *
- Étant un passionné de ce breuvage, je peux vous garantir que vous ne serez jamais déçue de ce que je vous offrirai.
* Je posais une main amicale sur la sienne alors qu'elle s'était quelque peu égarée pour observer la Licorne partir. *
- Je ne vous décevrai jamais. Même cette divine créature le sait. Voilà pourquoi elle a forcé notre rencontre. Mais trêve de papotages ! Vous devez être exténuée et l'heure du prochain thé approche ! Pas une minute à perdre !
* Je bondissais comme un chevreau jusqu'à l'arbre à serviettes et en choisissais deux bien mûres et larges. Leur douceur était incomparable. J'offris galamment mon bras à la Princesse avant de l'entraîner joyeusement vers ma maison.*
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Alaska : * Alaska comprend en écoutant le Chapelier pourquoi son père lui interdisait d'aller rendre visite de temps à autre au Chapelier ainsi que ses convives... Cela avait toujours intrigué la jeune fille. Mais pourquoi avait-il du mal avec lui ? Il a l'air très gentil... un sourire échappa à la belle. *
- La Licorne aurait forcé notre rencontre ? Qu'entendez-vous par là ?
* Elle observa l'homme s'atteler à prendre des serviettes, et la jeune femme prit le bras qu'on lui offrit pour le suivre. Elle en profita pour poser quelques questions.*
- Chapelier, pourquoi donc mon Père ne vous porte pas dans son coeur ? Je ne comprends pas pourquoi quelqu'un d'aussi gentil ne puisse pas être apprécié... Oh !
* Elle se stoppa et quitta le bras du Chapelier. Elle approcha un arbre tout en attrapant son couteau qui se trouvait sur sa cuisse. Elle attrapa une branche de l'arbre et coupa un grappe de fruits. Ensuite, elle retrouva le bras du Chapelier et lui tendit les fruits.*
- Prenez, ce sont des Bidines. Mettez ça sur votre plaie, ça favorise la cicatrisation...
* Soudain elle lâcha la branche et se retourna. Un vacarme de pas militaires se faisait entendre dans les bois, juste derrière.*
- Non, la garde Blanche !
* Elle ramassa les fruits qu'elle avait laissé s'échapper et les mit dans la main du Chapelier.*
- Rentrez chez vous et dîtes que vous ne m'avez jamais vu, s'il vous plaît ! Je ne veux pas vous créer d'ennuis. Merci...
* Elle déposa un baiser sur le front du Chapelier et s'apprêta à partir en fuite, quand soudain elle sentit une main qui la retenait, elle se retourna et découvrit que c'était le Chapelier qui la retenait... *
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Zéro : *Ainsi donc il existait une personne en ce monde qui ignorait mon plus grand défaut ? Cela m'étonna.*
- On ne vous a donc jamais parlé de ma franchise sans faille ? Je ne prétends pas ne jamais raconter de mensonges, mais lorsque l'on me pose une question sérieuse, j'y réponds avec honnêteté et sans mâcher mes mots... ce qui vexe très souvent les gens de pouvoir. Et les narcissiques. Mais pas ceux qui savent faire la part des choses et ne pas prendre tout ce que je dis pour unique vérité. A ce sujet, avez-vous vu les fraisiers en fleur cette année ?
* C'est alors qu'elle me cueillit une branche de fruits. Je la dévisageais, sur le cul. Depuis quand quelqu'un en dehors de mon très cher Lièvre et de mon Loir adoré se soucie de ma santé ???? *
- M...merci...
* Et voilà ces brutes épaisses en armure blanche qui refoutent un capharnaüm phénoménal en se rapprochant. La jeune fille panique et s'apprête à fuir comme une jeune biche coursée par des chasseurs. Ses lèvres sur mon front ne s'attardèrent qu'un infime instant, pourtant elles laissèrent une marque de feu sur ma peau. J'attrappais son bras pour la retenir. Je m'emparais de mon chapeau et le jetais au sol, à l'envers. *
- Par ici ! Vite !
* Je soulevais son corps mince et gracieux pour la déposer à l'intérieur du chapeau où elle fut happée. Je remis mon couvre-chef comme si de rien pile au moment où la garde arrivait droit sur moi. *
- Hé ! Vous là, vieux Chapelier boiteux ! Avez-vous vu la Princesse !??
- C'est drôle que vous m'en parliez ! Justement, pas plus tard que ce matin, j'étais persuadé que vous étiez à la recherche du vin de messe ! Ridicule, n'est-ce pas ? En réalité la Princesse est une charmante personne. Je vous souhaite bien du courage de la retrouver avant la Reine Rouge... sinon vous la rendrez à son père légèrement... raccourcie...
* Ils palirent, ce qui les accorda à leurs armures. Et la seconde d'après, ils avaient disparu. Je me mis donc en marche pour regagner ma maison, mes serviettes sous le bras en sifflotant un air de Mozart. La Princesse devait être quelque peu perplexe de s'être retrouvée au fond de mon lit grâce à mon passage secret que seul un chapeau réalisé par mes soins peut accueillir. *
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