≈ Nom : Lightmann
≈ Prénom : Ian
≈ Âge : mort à 27 ans
≈ Emploi/Choix : Mécano-bricoleur-réparateur
≈ Physique : Quand on se regarde dans le miroir, il n'est pas rare d'éprouver toutes sortes de sentiments...la déception ? le dégoût ? Peut-être même un soupçon de haine ? Moi ce n'est pas mon cas. Je sais que je suis beau et je vais pas me priver de m'en venter. Ma chevelure folle qui balance entre le châtain et le roux attire les regards, mes yeux gris acier les capturent et les captivent. Certes, je suis obligé de porter des lunettes, mais ça n'a pas l'air de déplaire, bien au contraire... Mais si on me demande pourquoi je suis toujours en pantalon et pull ample, c'est qu'il est moins aisé d'assumer mon anorexie...J'ai beau faire de la musculation et du sport, ça n'empêche que les os apparents, faut aimer...
≈ Caractère : J'ai conscience d'être souvent trop confiant et vaniteux dans mon comportement et mes paroles, mais cela cache un mal profond que je n'aurais, hélas, jamais l'occasion de guérir. Sinon j'aime me rendre utile et draguer, pourtant je préfère la solitude et la débrouillardise.
≈ Aime : Bricoler, toucher à tout, qu'on me complimente, séduire, avoir une clope entre les lèvres sans jamais l'allumer, dormir.
≈ N'aime pas : qu'on me critique sur ma maigreur extrême, qu'on me prenne de haut, les embrouilles pour de la merde.
≈ Passé :
Je vous vois venir, avec vos petits nez de fouines curieuses ! Et c'est bien parce que vous avez un adorable visage que j'accepte de vous raconter mon histoire. Mais on ne me plaint pas ou j'arrête direct, compris ?
Bon...
Je suis le fils unique de parents qui n'auraient jamais dû le devenir. Mon père s'est barré un beau matin sans prévenir, j'avais 7 ans. Je ne l'ai jamais revu.
Ma mère dut cumuler trois emplois pour qu'on ne se noie pas sous les dettes que ce connard nous a laissé avant de foutre le camp. Les matins elle lavait des bureaux de riches promotteurs, les après-midi elle bossait pour le pressing du quartier chic, repassant et lavant des fringues de bourges, et le soir elle bossait comme serveuse dans un bar miteux.
Des beaux-pères potentiels, je peux vous affirmer que j'en ai vu un paquet défiler... Mais ma mère ne pouvait plus se reconstruire après toute la merde qu'on avait largué sur ses fragiles épaules... Je la retrouvais le matin de mes 11 ans, pendue dans le salon, avec comme lettre d'adieu : "Pardon, je t'aime."...
On me confia à ma seule famille restante : mon oncle Neil. Le pauvre homme avait survécu de justesse à un accident de la route et n'était pas vraiment en état pour éduquer un ado en pleine construction. J'étais négligé, parfois battu, parfois violé, mais jamais aimé.
Je fus viré de bons nombres de collèges pour finir par passer un CAP mécanique.
Embauché à 16 ans dans un garage peu recommandable, je remarquais que malgré toute ma misère, j'attirais les regards et pouvais en jouer. Impossible de compter mes conquêtes depuis. J'hésitais pas à faire payer parfois, histoire d'en tirer un peu plus qu'un plaisir charnel. C'est comme ça que de fil en aiguille je me suis formé tout seul à devenir bricoleur à domicile, payé en cash et nature. Plomberies, électricité, peinture, carrelages etc... je savais tout faire !
J'avais creusé mon trou comme ça, lancé pour une carrière de luxure et de bidouilles-magouilles... jusqu'à ce fameux soir...
C'était un soir sans... j'étais plus affaibli et exposé que jamais. J'étais retourné au bar où ma mère bossait de son vivant, me souvenant des soirées que j'avais passé dans un coin en attendant qu'elle ait fini pour rentrer avec elle... Et puisque le bonheur me semblait interdit, je trinquais pour qu'il aille se faire foutre. Un verre puis deux puis beaucoup trop...
C'est alors qu'un charmant jeune homme brun avec des tâches de rousseur à croquer m'aborde, m'offre une limonade et me fait la leçon sur les dangers de l'alcool. Précisons qu'il m'offrit deux rails de coc' pour agrémenter la conversation. Alors que je me sentais sur le point de vomir, je pris la direction des toilettes pour faire mon affaire. Blanc comme un linge et couvert de sueur, je continuais mon lent naufrage en allant soulager ma vessie dans l'urinoir bancal. Soudain une main ferme se referma sur mon sexe avec des intentions très claires. Mon brun moucheté en voulait plus, alors je m'abandonnais totalement à lui, comme si j'avais déjà quitté mon corps...
Pas de chance, mon plan cul d'un soir avait déjà un mec, et pas du genre à partager... mais du genre rugbyman.
Je suis mort dans des chiottes miteuses et dégueulasses, tabassé avec de multiples fractures et traumas qui n'auraient pas pû être soignés. Et le pire dans l'histoire ? J'étais heureux que tout s'arrête enfin...
Ah tiens ? On dirait que non en fait... Quel est cet endroit ?