top of page

Chapitre 1 :

Retrouvailles Post-Apocalyptiques

1 , 2 , {3} , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9  ...

Alaska :  * Alaska regarda autour d'elle, le souffle court, devenue rouge écarlate sous l'effet de la colère, elle observait les monstres s'approcher d'elle avec cette soif de sang qui leur bouffe le cerveau ! Tout en étant très en colère, la jeune femme ne perdit pas son sang froid, à croire qu'elle savait exactement ce qu'elle faisait. Un zombie s'approcha assez d'elle pour tenter de la mordre, la belle lui mit un coup de tête bien placé et d'une rapidité extrême, elle saisit un couteau rangé au niveau du genou et lui trancha la gorge d'un coup sec, net et précis. Elle enchaîna les monstres les uns après les autres...

Cela a duré quelques heures avant de venir à bout des monstres que la jeune dame avait ameuté en hurlant en plein milieu du bois. Elle essuya le sang qu'elle avait sur le visage du dos de la main, ce qui n'essuya rien du tout, entre nous, il ne fit que s'étaler, mais bon. La jeune femme reprit quelque flèches qu'elle avait dispersées un peu partout en usant de son arc et tirant sur les monstres arrivant de loin, et reprit sa route. Quelle était sa destination ? Ça dieu seul pouvait le savoir et encore, tout ce qu'elle savait elle, c'est qu'elle ne voulait pas retourner au Royaume Blanc... pas tant qu'elle n'avait pas de preuves d'autres survivants.

Elle ravalait sa colère au fur et à mesure que le temps passait sans découvrir la moindre petite piste. Elle aboutit à un moment sur une immense prairie à hautes herbes, voire immenses même car les herbes dépassaient largement la jeune femme, qui était très attentive aux sons qu'elle pouvait entendre, un couteau dans chaque main elle avançait le plus doucement et sûrement possible quand un bruit suspect la surprit; elle se retourna, se retrouvant nez à nez avec un Sleipnir, un cheval à six pattes. Alaska sourit tout en caressant le Sleipnir, le trouvant totalement docile elle n'hésita pas une seconde de plus a le chevaucher. Celui ci partit au galop à travers les herbes géantes.

La nuit tombée, Alaska rendit sa liberté au Sleipnir et reprit sa marche folle, seule. Comme la plupart des animaux du Wonderland, ils sont dotés de parole, et le Sleipnir a donné sa parole que s'il croisait d'autres survivants, il signalerait l'existence d'une survivante du nom d'Alaska. Alors qu'il partait au grand galop dans la direction opposée d'Alaska, comptant bien tenir sa parole, la jeune femme se dirigea vers la grotte aux milles feux.

Autrefois, cette grotte était éclairée par des flammes , d'après les légendes du Wonderland c'était dû à un dragon arc en ciel... Mais celui ci avait dû quitter les lieux car aucune flamme ne se trouvait la dedans... c'était sombre et humide, de quoi mettre la chair de poule. Mais Alaska s'en moquait et décida d'utiliser une fente dans la roche en hauteur comme domicile pour la nuit. Elle escalada la paroie et s'installa dans le trou, son arc à la main au cas où des monstre auraient l'intelligence de venir la déranger. Elle s'enveloppa dans sa veste en fourrure blanche, ne se reposant que d'un oeil, attendant le lever de soleil patiemment. Elle jeta un dernier coup d'oeil aux oiseaux de feu qui nichaient plus loin dans des trous eux aussi et en fermant les yeux, on put entendre sa voix douce. *

 

- Bonne nuit....

 

 

 

Zéro : * Un cri me tire de cet espace/temps étrange dans lequel j'étais plongé. "Cuillère" ? Mais qu'est-ce donc ? Et que suis-je ? Qui suis-je ? D'autres hurlements m'empêchèrent d'y réfléchir plus longtemps. Je ne me souvenais de rien, si ce n'est que j'adorais le thé et que l'heure était déjà dépassée. Mais qu'à cela ne tienne !

Je me levais, grimaçant de douleur sous les plaintes de mes muscles endoloris. La tête me tournait et j'avais l'impression d'être en pleine mer dans une tempête. Mais j'étais déterminé. J'enlevais tant bien que mal mes bottines et les posais près de moi avant de retirer mon pantalon pour l'étendre sur le sol. Je grimpais dessus. J'ôtais mes chaussettes dépareillées et trouées pour les glisser dans mes bottines que je ramenais à côté de moi. Puis je récupérais ma redingote souillée par le sang du Loir, mais de cela, je ne m'en souvenais pas. Je l'étendis devant moi, sur le sol, pour me placer dessus, ramenant ensuite mon pantalon et mes bottines vers moi. S'en suivit ma cravate de soie souillée, et ainsi de suite. Jusqu'au caleçon. J'avançais de vêtement en vêtement, me retournant à chaque fois en arrière pour reprendre les pièces traversées et les remettre devant, traçant ainsi un chemin de tissus.

Lorsque je parvins à l'air libre, hors du terrier, j'étais nu comme un ver mais je gardais mon chapeau adoré qui ne me quittait jamais. J'avançais encore de quelques mètres avant d'installer tous mes habits en cercle, comme pour me faire une nappe. Satisfait, je m'étirais en grognant, mes muscles n'appréciant guère les efforts qu'ils devaient fournir. Je pris l'une de mes bottines et en enlevais la chaussette qu'elle contenait pour la balancer derrière mon épaule. Après quoi, je me penchais pour arracher une bonne poignée d'herbes sauvages que j'enfournais dans ma chaussure après les avoir nouées avec mon lacet. Un sourire se dessina sur mon visage terreux et blafard. Enfin, j'urinais dans ma bottine pour la remplir. Je la posais au centre de ma "nappe" et me mis en quête d'un petit bâton pour m'en servir comme d'une cuillère pour mélanger ma préparation. Lorsque mon "thé" fut assez infusé selon moi, je tirais sur le lacet pour retirer les herbes et m'installais en tailleur en soupirant d'aise. Je cherchais un moment dans le fond de mon chapeau pour en retirer une tasse en piteux état. Toujours avoir de quoi boire du thé sur soi, c'était ma règle. Je remplis mon petit récipient de mon breuvage fraîchement mis au point et admirais avec joie le liquide s'échapper par les nombreuses fissures et ébréchures de la porcelaine ruinée. Je remuais un peu mon bâton-cuillère dedans avant de lancer d'une voix éraillée mais heureuse...*

 

- Le thé est prêt !!!

 

* J'avalais alors le contenu de ma tasse d'une seule traite avant de le recracher et de vomir sur mes habits.*

 

 

 

Labrysa : * Apres plusieurs heures de marche, je me rendis compte que je tournais en rond et je dois dire que cela n’était pas a mon avantage. La foret regorgeait de monstres du dessus et bien que je sois plutôt douée au fleuret je n’arriverais surement pas a venir a bout d’une horde de zombies ou de loups-garous. Je finis par m’assoir sur un petit rocher afin de réfléchir posément *

 

- Bon ! Tout d’abord je dois trouver un abri, hein ! Parce que déjà tuer des zombies en plein jour ce n’est pas facile, mais en pleine nuit c’est mission impossible !

 

* J’étais en pleine réflexion quand des bruits suspects provenant des buissons me firent me lever d’un coup, brandissant mon fleuret devant, prête a en découdre avec les mangeurs de chair *

 

- Sors de là, infâme bestiole venue tout droit du dessus !!! je vais te décapiter, t’éventrer ! te vider de ton sang et je me ferais un collier avec tes trippes !!!!

 

* Le buisson tressaillait de plus en plus, je serrais le manche de mon fleuret si fort que je sentais ma main s’engourdir, je retenais mon souffle, je sentais les battements de mon cœur résonner dans ma poitrine et voilà que bondissant du buisson un ….

Joli petit lapin qui me fixa de ses petits yeux noirs en remuant son museau avant de filer a toute vitesse. Je le regardais s’éloigner avant de me rassoir sur mon rocher en soupirant*

 

- Bon, où en étais-je moi ? …. Ah oui un abri !

 

* Je regardais le ciel, le soleil se couchait il me fallait faire vite, un chemin se dessina devant moi, je le suivis jusqu’à un arbre suffisamment haut pour que je puisse y passer la nuit...

« Le thé est preeeeeet !!!!! » , voici les mots qui me réveillèrent en sursaut, me faisant tomber de mon arbre, les fesses par terre. Le soleil était levé depuis un petit moment déjà, je me relevais en me dépoussiérant, ruminant quelques injures a l’encontre de l’auteur de ces mots, la voix me semblait pourtant familière. Avec prudence j’écartais les buissons qui me bloquaient le passage et aperçus mon bel ami, le Chapelier, qui semblait avoir vomi son thé, ce qui m’obligea a me demander si il était vraiment bon ce thé. Impatiente de le revoir je me dépêchais de remettre de l’ordre dans ma tenue et ma coiffure. Quoi ?! Qu'est-ce que vous vous imaginez hein ! je veux seulement être présentable devant lui voilà tout ! Je m’avançais donc vers lui d’une démarche chaloupée, faisant tournoyer ma canne entre mes doigts posant mon autre main sur ma hanche*

 

- Il me semble que pour une fois, ton thé n’est pas aussi bon que ça, non ?

 

* Je lui souris alors qu’il se tournait vers moi un peu surpris et lui fit un clin d’œil*

 

- Coucou Zero, je suis ravi de te savoir en vie !

 

* Je lui lança un petit regard de braise… allez savoir pourquoi …. Le manque de thé peut être... *

<~ Précédente (2)                                                                                                                                                                                                          Suivante (4) ~>

bottom of page