{ RP } Élysion's High School
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~ Chapitre 2 : La Rentrée des Anges et Démons ~
Le scandale !
Avec : Théobald , Lexy , Drudard , Shaiyenne et Cydaée ...
Théobald : * C'était l'heure ! Enfin presque.. en fait pas du tout ! Il n'est que 4h du matin et ma rentrée ne débutait qu'à 9h ! Je dormais mal dans ce lit. Pourtant, j'étais habitué à dormir à plusieurs dans une même pièce pendant ma vie au Moyen Âge, alors les dortoirs ne me gênaient pas tant que ça. Qu'est ce qui pouvait me perturber ? Ce que m'a dit cet homme au sujet de Lise ? Oui peut être ! *
** Ou seulement son chapeau démesuré ! **
** RHO, La ferme Flint ! Tu ne veux pas arrêter un peu ? Déjà que tu vies dans mon corps, manquerait plus que tu penses à ma place.**
** En même temps ce que tu disais était tellement ennuyeux, Lise par ci, Lise par là ! Ne t'en a pas un peu marre ? Les humains sont si agaçant quand ils sont amoureux ! **
** Même pas vrai !!! Je m'inquiète beaucoup ... c'est une amie ... **
** Ce n'est pas ce que tu pensais en la matant en 1263 ! Eh ouais vieux, ça fait presque 700 ans que tu me trimbales ! Même si y'a eu un gros vide entre les deux.. Comment t'as fait pour échapper à l'autre énergumène de démon ? Les classes supérieures ça se la pète toujours ! << Grrrr je suis Maximalaruisobidule je vais vous manger !>> ...**
* Je ne savais pas ce qui avait pu se passer mais j'étais encore en vie. En vie et à une autre époque. J'étais réveillé maintenant, rien ne servait de traîner plus longtemps dans mon lit. Deux élèves dormaient encore dans la salle. Une salle spacieuse faite de pierre et grandes poutres en chêne. Cela me rappelait un peu mon chez moi. Mais la salle était circulaire et les pierres trop bien taillées pour que le bâtiment ait été construit à mon époque. Cette architecture était trop parfaite. Plusieurs colonnes de granite semi-engagé soutenaient le plafond qui n'était autre qu'un dôme. L'architecture était vraiment un domaine que j'affectionnais. Ce que les hommes avaient bâtit depuis ces 700 dernières années c'était juste ... incroyable ! Il fallait un savoir faire considérable pour ériger des cathédrales ! J'avais envie d'en apprendre plus sur ce monde et quoi de mieux que la bibliothèque pour commencer mes recherches ? J'enfilais donc l'uniforme du Lycée et sortis du dortoir sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller les deux marmottes encore au pays des rêves. Les couloirs semblaient infinis, sûrement dû à la pénombre qui y régnait. Je passais devant de nombreuses portes indiquant : Chimie, Arithmétiques, Volière, Placard à Balais, Grand Placard à Balais, Piscine. Piscine ?! On a une piscine dans ce Lycée ? Cela ne collait tellement pas avec l'image du lycée. J'ouvris la porte rapidement pour voir à quoi ressemblait la piscine. La piscine était anormalement moderne. Les pierres avaient laissé place à un revêtement métal et plastique laqué blanc, le sol était en bois d'ébène et la lumière changeait de couleur. C'était inconcevable un tel changement, on aurait dit que j'avais à nouveau réemprunter le portail.. Soudain je vis du mouvement à la surface de l'eau. Une femme ? Une femme nue ? Puis je vis la queue sortir de l'eau. Une sirène?! Je ne pouvais me l'expliquer mais j'étais comme hypnotisé, la jeune femme était d'une beauté à couper le souffle. Je regardais encore l'eau quand elle en sortit et tourna son regard dans ma direction. Le charme fut rompu me rendant compte que je n'aurai jamais dû être là , je sortis en courant. M'avait elle vu ?
Je trouvais enfin la Bibliothèque. Fermée ! Et merde ! J'avais encore bien 4h devant moi. Où pouvais-je donc aller ? A la Volière ! Je l'avais vu tout à l'heure je pouvais facilement retrouver la porte qui y menait ! J'avais toujours aimé les oiseaux ! Ca devait être Lise qui m'avait donné goût à ces créatures ailées. Son père était fauconnier et j'en avais profité pour apprendre à ses côtés. La porte en bois grinça quand je l'ouvris et je me rendais compte au fur et à mesure que je transgressais sûrement la règle du couvre feu qui ne voulait pas d'étudiants dans les couloirs aux heures sombres. Enfin maintenant que j'y étais je n'allais pas non plus retourner dans mon lit ! La porte donnait sur un escalier en colimaçons qui montait jusqu'à l'un des points culminants du Lycée. Je ne comprenais pas pourquoi se donner tant de mal pour des rapaces d'à peine deux mètres d'envergure mais ce bâtiment regorgeait de surprise et il me tardait de voir quels oiseaux la volière contenait. Je m'arrêtais un moment sur la terrasse que je venais d'atteindre pour admirer le paysage, et quel drôle de paysage ! Si Vivaldi avait été paysagiste Les quatre saisons auraient sûrement ressemblé à ça ! Je courrus au Nord sur la terrasse dessinant un ovale parfait. Le Nord, du moins son lointain -car un cercle de gazon parfaitement tondu parsemé d'arbre de toutes les espèces entourait parfaitement le parc de l'Elyson- était recouvert de neige. La Taïga s'enfonçait jusqu'à une chaîne montagneuse que l'on distinguait à peine. Plus on pivotait vers l'est plus la taïga se transformait en une gigantesque forêt d'érables. Je répétais le processus et je vis le paysage s'assécher, cela dit le désert était trop loin pour y'aller à pied en quelques heures. Enfin l'Ouest donnait sur une forêt de pins, séparée en son milieu par un grand chemin pour rejoindre une.. une plage?! Mais où étais-je sur Terre ? Aucun endroit de ce genre n'avait été indiqué sur Google Map ! Puis pourquoi il y avait deux trières en mer ? On allait nous apprendre à manier des navires de guerre ou quoi?! *
** Ce ne serait pas plus mal pour t'endurcir ! T'es une vraie poule mouillée ! Puis avoue que manœuvrer un cuirasser américain ce serait amusant ! **
** Je ne t'ai rien demandé la vipère !**
* Je reportais maintenant mon attention sur la volière quand un oiseau - qui cherchait sûrement à rentrer- me percuta de plein fouet à l'arrière de la tête. Et un faucon hobereaux lancé pleine vitesse, je vous assure que ça peut faire mal. Du moins, si ça ne m'avait pas assommé sur le coup. Je ne me réveillais qu'au retentissement d'un énorme gong. L'oiseau, posé à côté de moi me regardait, la tête penchée. Aïe, ma tête avait du heurter le sol quand je me suis évanoui, je saignais de la tempe droite... Mais ATTENDEZ ! C'EST L'HEURE!! Je me précipitais alors vers l'escalier sans faire bien attention à l'oiseau. Démon et ange ? L'armurerie non ? Non c'est le portail spécial combat ! Une fois arrivé, essoufflé et en sueur, je tentais vainement de m'excuser de mon retard. Expliquant ma mésaventure avec un faucon fusée qui tente de briser des nuques. Je ne comprenais pas comment le Lycée pouvait accueillir une telle salle ! Elle était aménagée en un dojo ultra moderne, avec champ de bataille et ring inclus. Tout un ensemble d'arme était accroché sur les murs et exposé sur des tables. Il y avait malgré tout une sorte de gradins avec pupitres intégrés sur lesquels étaient assis les élèves déjà installés. On pouvait y voir des banderoles marquées " Elyson GO! GO!", je me demande bien quel genre de compétitions pouvaient se passer ici ... On me demanda de m'asseoir pour que les présentations puissent reprendre. Je choisis une place près d'une jeune femme à la beauté assez époustouflante et aux cheveux blancs. Il y avait un grand vide autour d'elle et je m'en serai voulu de la laisser seule, la pauvre.*
** T'es con ou quoi?! C'est une ange elle va vouloir m'explosé ! **
* L'ange n'avait pourtant pas l'air si redoutable, il et vrai que ses ailes, plus grandes que la moyenne me perturbaient mais elle n'avait pas l'air si terrible.*
** Franchement c'est toi la poule mouillé Flint !**
* Les présentations reprirent et je me mis à écouter avec attention pour tenter de rattraper mon retard. Manquerait plus que le prof' me déteste dès le début de l'année ! *
***
Lexy : * Le malpropre qui avait osé me balancer au visage que "Si le clan des Elick s'est éteint, c'est bien fait pour tous ces faibles sans honneur qui entachaient la réputation des Anges ! Ta mère était la pire de toutes ! Une charogne qui se prostituait auprès des mâles les plus prometteurs pour le trône, voilà ce qu'elle était !", venait de comprendre que, aussi vraies soient ses paroles, je n'étais pas du matin; et il avait fait une connaissance rapide et violente avec le sol gelé des montagnes. Il ne remangerait plus d'aliment solide de si tôt. Ses accolytes firent mine d'admirer un papillon voler tout en s'éloignant en douce, mais trop tard, j'étais pire que furax. Quelques os brisés plus tard, je me sentais mieux. " Non mais qu'est-ce qu'ils ont ces crétins d'adolescents à vouloir chercher des noises à une gamine comme Lexy... ", marmonnait le chef du clan Mac Iav, en me voyant m'éloigner d'un pas léger et joyeux. Car oui, mon oncle l'avait préssenti : j'étais destinée à prendre sa place un jour, et peut-être même gagner le trône de l'Hymalaya si la chance me souriait. Dans ce but, je ne m'entrainais qu'avec les meilleurs, alors perdre mon temps à botter le cul de petits gangsters en couche-culotte ne m'amusait plus depuis des années... Alors que je faisais quelques étirements en vue d'un prochain entraînement, une chouette Harfang arriva et se posa tout près de moi, à ma plus grande surprise. La pauvre bête se les gelait, preuve qu'elle n'était pas du tout de la région. A sa patte, une lettre était accrochée avec un ruban de velours rose...et l'emblême de l'Élysion. Je levais les yeux au ciel. *
— Non mais il s'est crû dans Harry Potter ou bien ? Il lui manque des rangées entières de cases à ce type !
* La lettre était bien du Directeur. Je m'assis tranquillement dans la neige pour lire, prenant la chouette frigorifée sous mon aile pour la réchauffer. Bon, en gros, le fou furieux tout de noir vêtu me disait que la rentrée approchait, date et heure fixée, que je ne devais manquer aucun cours et que si je parvenais à porter ma classe en première place à la fin de l'année, mon privilège m'offrirait le trône mondial des Anges ainsi que les armes de la guerrière Foxfannya, la première Grande Reine Blanche, morte il y a des siècles et dont le nom fait toujours trembler les miens. OK, ce type remonte dans mon estime. Excentrique, mais pas con. Plus une minute à perdre, donc. Ma nouvelle chouette de compagnie sous l'aile, je retourne au village faire mon sac et prévenir mon oncle. Il m'encourage à mener à bien mon éducation, de dompter mon étrange don et me souhaite de réussir le défi du Directeur. Ah, et il me recommande de laisser des survivants à l'école, histoire que je ne me fasse pas virer. Je prends notes. En guise d'au revoir, nous plantons nos poignards dans l'épaule l'un de l'autre et nous séparons en grimaçant le moins possible de douleur. *
— N'ayez crainte, mon Oncle ! Je porterai haut le nom des Mac Iav et ferai perdurer l'or qui orne le nom des Elick !
* Je pris mon envol pour ma longue route, guidée par la chouette, trop heureuse de quitter ces montagnes bien trop froides et inhospitalières à son goût. Le sang argenté qui s'écoulait de mon épaule se changeait presque aussitôt en flocon gelé dans l'air glacé, et la douleur que j'en ressentais n'était que plus motivante. Il ne me fallut pas moins de trois semaines et demie de vol ininterrompu pour parvenir à l'école. J'étais quelque peu amaigrie, mais mes muscles qui avaient travaillé sans relâche étaient gonflés à bloc. Je plongeais dans le Lac, au milieu du parc de l'Élysion, pour me laver et me rafraîchir. La chaleur qui régnait ici était infernale...j'avais envie de retirer ma tunique pourtant légère et peu couvrante... C'est alors qu'Il vint à ma rencontre. Il, c'est le Directeur. *
— Vous vouliez tuer votre oiseau, Monsieur le Directeur ? L'Hymalaya n'est pas une terre pour les faibles !
* Il rit avec légèreté avant de me tendre un paquet. "Voici votre uniforme, mademoiselle Mac Iav-Elick. Je vous prierai de faire un effort pour le garder sur vous pendant les cours, et de rester habillée tant que vous serez en collectivité. Je sais bien que notre climat est beaucoup plus chaud que chez vous, mais comprenez que la nudité ne fait pas partie des habitudes de tout le monde ici. Je n'aimerai pas que vous choquiez ou pervertissiez des âmes fragiles. Toute apparition dévêtue vous coûtera cher en points, mademoiselle Mac Iav-Elick. Faîtes en sorte que cela ne vous coûte pas votre rêve, compris ?". J'hôchais simplement la tête avant d'enlever ma tunique détrempée. Évidemment, je ne portais rien en dessous. Dommage que je ne puisse pas voir le visage du Directeur, sa réaction m'aurait bien fait rire je pense. Il marmonna, les dents serrées, gêné et peut-être un peu en colère : " Vous trouverez des sous-vêtements dans l'armoire de votre dortoir. Utilisez-les !". Puis il s'en alla sans rien ajouter. Je passais la mini jupe plissée marron avec la chemise blanche, le petit caraco en laine rose, couleur des premières années, et les bas blancs avec les petits souliers noirs. Je me sentais opressée, comprimée, comme des légumes qu'on cuirait à la vapeur. J'avais envie de crier de rage, au lieu de cela, je gelais l'intégralité du lac en m'en allant d'un pas rageur. Le gong sonna sur ce fait, aussi je me dirigeais vers le portail interdimensionnel, guidée par la chouette qui semblait ne plus vouloir me quitter. J'arrivais dans une grande salle dédiée aux combats, garnies d'armes et de terrains variés et dont les fenêtres donnaient sur une immense clairière au milieu d'une forêt d'arbres étranges que je n'avais encore jamais vu. Impressionnée, je regardais partout autour de moi quand un élève me bouscula. Ange ou Démon ? Rien à secouer. Il apprit à voler sans battre des ailes et alla se fracasser dans un portique chargé de katanas - heureusement pour lui, toujours dans leurs fourreaux. Le prof' nous somma de nous calmer et de nous asseoire, alors j'obéis sans un mot ni un regard pour les autres. Bizarrement, il restait un grand espace vide autour de moi. Mais je m'en moquais, du moment que les autres élèves étaient disposés à m'obéir et à faire en sorte de nous hisser à la première place. Ma chouette toujours sous l'aile, j'écoutais le prof' parler quand soudain un retardataire entra, perturbant la classe et déclenchant des rires. Intérieurement, je prenais notes de tous ceux qui avaient ri. Ils allaient bientôt m'entendre. C'est alors que le retardataire choisit de venir juste à côté de moi...lui aussi allait m'entendre ! Mais pour le moment, je restais concentrée sur le prof' qui nous parlait d'aller à la bibliothèque chercher nos livres... *
***
Ryuk : * On était le matin même de la rentrée, je m'étais levé tôt, je ne sais pas pourquoi... En tout cas, je me souvenais de la journée d'hier, de la bonne cervelle que j'avais mangé avant d'aller me coucher avec un grand sourire d'un air sadique. Je regardais l'heure... il était environ 5-6 heures du matin, bon, on va dire tout à fait normal pour quelqu'un comme quoi qui se lève tôt. Je m'habillais comme à mon habitude avec mes vêtements noirs de millitaire, puis je pris mes armes et les mis. Je marchais tranquillement dans les couloirs de l'école, voulant savoir ce qu'il se passait, c'était assez calme je n'avais vu personne. Vers 7-8h, je décidais d'aller dans ma salle de cours afin de la découvrir, même si j'avais décidé moi-même de ce que j'allais mettre dedans, mais je voulais savoir comment elle était en vrai. Je passais le portail puis fus émerveillé par la salle. Je me dis... *
** Bon comment est-ce qu'elle va être à la fin de l'année ? **
* Je fis un large sourire, oui, je savais comment elle allait être. Bon pendant 1h voir 2h j'explorais ma salle à moi. Cela était long mais bon ! Je remarquais plusieurs armes sur les murs et les tables, ça me rappelait des souvenirs... Je pouvais maitriser chaque arme qui était sur les murs, mais bon, faut bien leur apprendre comment faire à ces petits ! La sonnerie retentit, c'était la sonnerie comme quoi la rentrée débutait : il était 9h. Je commençais à expliquer qui j'étais en leur disant que je m'appelais Ryuk, oui, comme le dieu de la mort de "Death Note", mais ce n'est pas moi qui est choisi ce surnom. Je racontais un peu le programme, comme quoi nous allons faire beaucoup de combats, comme on l'attend tous d'un prof de combat, mais qu'avant j'allais leur faire maitriser leurs pouvoirs un minimum. Bien sûr, je participerai au cours, je ne resterais pas là , à rester sur mon fauteuil tranquillement, et que s'il se passait quelque chose de mal, le responsable se ferrait punir, mais pas avec n'importe quelle punition... Je passais ma langue sur mes dents comme pour montrer mon côté sadique. A ce moment là , je remarquais un élève qui venait de rentrer puis alla s'asseoir. Je lui dis : *
— Eh toi la bas ! J'espère que c'est la dernière fois que tu viens en retard, sinon tu auras a faire à moi, et j'espère que l'infirmier ou l'infirmière sera assez doué(e) vu le travail que je vais lui donner...
* Je fis un sourire sadique a la fin de ma phrase. Tout le monde avait peur, je ne savais pas pourquoi, mais bon, ce n'était pas grave. J'étais habitué a ce genre de réaction. Je continuais a leur parler en leur demandant ce qu'ils avaient comme pouvoirs, enfin ceux qu'ils maitrisaient ou dont ils avaient connaissance. J'eus plusieurs "le feu", et aussi d'autres éléments, mais pas d'autres sortes de pouvoirs... J'interrogeais ensuite l'ange et aussi le retardataire pour savoir. Quand j'eus leurs réponses, je leur dis qu'il fallait se lever et qu'on devait aller chercher les livres à la bibliothèque. Des livres un peu... "spéciaux" si on peut dire ça... C'était sur les pouvoirs que tout le monde pouvait maitriser et comment savoir les maitriser. Je commençais a les suivre, leur indiquant le chemin qu'il fallait prendre. On venait de terminer de prendre les livres pour eux puis l'on repartit dans la salle de combat, ils avaient environ 8 livres a ce que j'ai vu. Il n'y avait que quelques uns qui étaient assez gros, mais bon, fallait bien qu'ils fassent avec. En revenant dans la salle, je me remis là ou on était avant et leur expliquais encore le programme pour qu'ils l'intègrent bien dans leurs cerveaux - qui devaient être très bons, mais je ne pouvais pas les manger... dommage sinon je l'aurai fais volontier. *
***
Shaiyenne : * Le soleil se reflétait dans l'eau claire, le sable était chaud et doux... Les rires de Shaiyenne étaient accompagnés par les chants des oiseaux, et le vent marin caressait sa joue tout en balayant ses cheveux. La jeune femme riait, courait, se jetait dans l'eau... personne ne l'avait vu aussi joyeuse. Il y avait un jeune homme à ses côtés, le Sujet 0 qui l'avait sauvé du projet Alpha et l'avait sorti de son trou. Elle se sentait heureuse, vivante, bien... Les goélands entamaient leur balais du soir sur un fond de ciel rosé par le couché du soleil. Shaiyenne se laissa tomber dans le sable de tout son poids aux côtés du jeune homme en scrutant le superbe tableau. *
— C'est magnifique, tu ne trouves pas ?
* Aucune réponse. La jeune femme tourna la tête pour regarder l'homme, mais il n'était plus là . Elle se redressa et commença à regarder autour d'elle. Elle l'appelait, mais rien. Elle se leva avec une boule au ventre, où était-il passé ? *
— Ce n'est pas drôle ! J'ai pas envie de jouer, où es-tu ?!!
* Soudain, elle entendit un murmure : ''Souviens toi, Shaiyenne... souviens toi ! Tu n'es que le numéro Treize !'' Le paysage changea du tout au tout, il prenait un ton apocalyptique, la mer, le sable avaient disparu, des ruines de bâtiments se trouvaient tout autour d'elle... La jeune femme tenta de reprendre ses esprits, mais quelque chose l'en empêchait. Tout à coup, le Sujet 0 apparut devant elle, il avait le visage tuméfié et il était recouvert de sang. Il se mit à hurler : ''JE SUIS MORT, ET TU NE M'AS PAS AIDÉ !''. Shaiyenne ouvrit les yeux, en sueur, tous les meubles de sa chambre étaient en train de voler en suspens autour d'elle. Quand elle comprit qu'elle n'avait que rêvé, tous les meubles retombèrent dans un grand fracas. *
— Et merde !
* Il était deux heures du matin, cela sentait encore la nuit blanche... Elle balança la couette sur le côté du lit et se leva. Avant de sortir de sa chambre, elle attrapa un pull qu'elle enfila en vitesse et un élastique qu'elle utilisa pour monter ses cheveux en chignon. Elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec Sacha. '' Qu'est ce que c'était ce bruit ? '' *
— Ce n'est rien, juste un petit soucis technique entre mon subconscient et moi. Il a tendance à jouer avec mes nerfs ses derniers temps...
* Sans ajouter un mot, Sacha passa sa main sur l'épaule de la jeune fille et l'accompagna à la cuisine pour se servir un café. Sacha est une vieille amie de la famille, elle avait connu les parents de Shaiyenne par le passé. Elle avait recueilli la jeune fille sans soucis, quand celle-ci c'est présentée à sa porte à moitié nue, frigorifiée, le corps recouvert de multiple séquelles. Elle avait connaissance des dons de la jeune démone, et suite à une longue discussion, avait pris la décision de l'inscrire dans une école spécialisée, elles avaient déjà rencontré le Directeur qui lui avait donné un nom de famille de substitution après qu'elles aient dû lui conter l'histoire complète de la malheureuse enfant, ce qui avait légèrement mis mal à l'aise Shaiyenne. Mais elle s'y ferait, du moins c'est ce qu'elle se disait. Les deux femmes buvaient leur café dans la cuisine où régnait un silence de mort jusqu'à ce que Sacha brisa le silence. ''Tu fais encore ces cauchemars ? Tu sais, tout ça c'est derrière toi, il faut aller de l'avant... Et puis tu vas intégrer cette école, qui est très bien ! Mais est ce qu'ils vont fermer les yeux sur tes... terreurs nocturne à l'internat ?'' La jeune fille leva les yeux de sa tasse pour regarder Sacha, elle n'avait peu être pas tort... Elle prit une gorgée de café et inspira un grand coup avant de répondre. *
— S'il le faut je ne dormirai plus, j'avais réussi à me contrôler jusqu'à maintenant... Bon, je vais aller courir avant d'aller en cours !
* Shaiyenne recula violemment sa chaise, se leva et prit la direction de sa chambre. '' Mais enfin Shaiyenne, il n'est que quatre heure !! '' Sans répondre ni se retourner, la jeune fille continua dans sa lancée. Arrivée dans sa chambre, elle fouilla dans son armoire et prit les quelques affaires qu'elle avait gardé, le reste elle l'avait fait faire parvenir à l'école, et elle s'enferma dans la salle de bains. Une bonne heure après, la porte se rouvrit, laissant un nuage de vapeur d'eau sortir de la salle de bain, Shaiyenne pris un pull en guise de veste se dirigea dans la cuisine et regarda Sacha depuis l'encadrement de la porte. *
— Merci pour tout Sacha. Ça va aller ne t'inquiète pas. Je t'appellerais !
* " Tes parents seraient fièrs de toi, tu sais ? Ne sois pas en retard ! ''. Shaiyenne hocha la tête en guise de réponse et prit la direction de la porte d'entrée et sortie. Elle inspira une grande bouffée d'air, elle mit ses écouteurs et sa capuche et s'engagea dans la rue. Elle n'avais plus la tête à courir, alors elle décida de marcher jusqu'à l'école, vu l'heure qu'il était elle arriverait très certainement à l'heure en cours. Après deux heures de marche, elle se retrouva dans les grand couloirs de l'école qu'elle avait déjà visitée auparavant avec le Directeur. Elle se dirigea vers la salle de classe, encore personne, tant mieux se disait-elle. Elle entra dans la classe en silence, elle choisit une table éloignée dans le fond et s'assit, elle retira ses écouteurs ainsi que sa capuche et elle attendit que les autres firent leur entrée. Peu à peu, les élèves arrivaient sans accorder la moindre attention à Shaiyenne ce qui ne l'a dérangeait pour le moins du monde au contraire ! Elle tentait de se concentrer sur la dernière musique qu'elle avait entendue pour ne pas entendre ce brouhaha de pensées de tous les élèves... Qu'est ce que c'était désagréable de pouvoir entendre les pensées de tout le monde ! Le dernier élève entra en retard, suscitant les moqueries de quelques élèves, Shaiyenne ne releva pas et attendait les instructions du professeur pour récupérer les bouquins...*
***
Cydaée : * La limousine de mes parents s’arrêta devant l’entrée de mon nouvel établissement scolaire. Assise a l’arrière, je regardais la façade imposante a travers la fenêtre. Une boule se forma dans mon ventre. J’étais anxieuse, je n’avais jamais fréquenté ce genre d’établissement... a vrai dire je n’avais même jamais fréquenté des personnes de mon âge. Faut dire qu’être enfermée dans ma chambre pendant plusieurs années m’avait rendu un peu antisociale, j’ignorais qu’elle attitude il fallait avoir pour se faire des amis. Je me mordis la lèvre puis regardais mes parents qui, eux, semblaient ravis de me voir intégrer cette école. Que bien leur fasse ! Moi, ce n’était pas le cas ! Je regardais ma montre qui affichait 9h30 … Génial ! j’étais en retard pour mon premier jour, je commençais bien l’année... J’embrassais mes parents et sortis de la limousine. Je l'observait s’éloigner, un léger pincement au cœur. Je n’avais jamais quitté mes parents plus de deux heures et voilà que je me retrouvais livrée a moi-même dans une école où, je suis sure, j’allais me faire plus d’ennemis que d’amis.. Soit, j’y étais habituée... Je m’avançais vers l’entrée quand le concierge se précipita devant moi pour me souligner une nouvelle fois que j’étais en retard … comme si je ne le savais pas déjà ! Je levais les yeux aux ciel en soufflant sur une mèche de mes cheveux tandis qu’il me conduisait a l’intérieur. Ce gnome me faisait mal au crane a force de piailler dans ma tête au point que je ne pouvais plus me retenir plus longtemps. Je lui attrapais le poignet et le fixais droit dans les yeux. Puis je chuchotais quelques mots en latin : *
— « conprehendis te pigritia, somnus usque ad » !
* " Que la paresse s’empare de toi, au point d’avoir sommeil ! " . Aussitôt, le concierge se mit a bailler puis s’étala comme une larve sur le sol, plongé dans un profond sommeil, ce qui me fit sourire. Finalement, cette rentrée commençait plutôt bien. Je sortis la lettre d’instructions de mon décolleté et me dirigeais donc vers ma salle de classe. Super, j’allais devoir cohabiter avec des anges, ces bestioles a plumes qui se croient meilleures que les démons sous prétexte qu'ils volent ! Et alors ? Si on les déplume, ils ne voleront plus, stupides oiseaux ! Je longeais le long couloir et m’arrêtais devant la bibliothèque : je devais prendre mes livres avant d’entrer en classe. Cela me retarderait encore un peu, mais bon, on était plus a ca près, n’est-ce pas ? Bref, je rencontrais la charmante, quoi que mystérieuse, bibliothécaire qui me donna ce dont j’avais besoin avant de m’informer du règlement de la bibliothèque... comme si j’allais y passé mes journées ! Ah ces littéraires ! Bref, j’arrivais enfin devant ma classe. Elle semblait déjà bien agitée, je devais vraiment être la dernière arrivée. J’ouvris en grand la porte, la discrétion n’étant pas mon fort (et puis je m’en fichais, j’étais en retard alors a quoi bon faire croire que j’étais a l’heure ?) *
— Bonjour ! Excusez mon retard, y'avait du monde sur le périf’ ! Je me nomme Cydaée…et... heu... je suppose que c’est la classe de démons / Anges ?
* Je balayais la classe du regard, il y avait vraiment beaucoup d’anges, dont une qui ressemblait a un bonhomme de neige avec sa chevelure blanche... pas très commode la bonne femme ! Puis il y avait un jeune homme un peu en retrait qui semblait parler tout seul, et une autre jeune fille aux multiples tatouages qui se massait les tempes... bah voyons, j’étais tombée dans une classe de timbrés ! C’était bien ma veine, tiens... Prise dans mes réflexions personnelles, je ne remarquais même pas que le prof me parlait, je me tournais donc vers lui *
— Humm ? Pardon vous disiez ?