{ RP }   Élysion's High School 

 

♣ Nom : Dyani

 

♣ Prénom : Neven

 

♣ Âge : 860ans mais d'apparence 17-18ans

 

♣ Race : Esprit de la forêt

 

♣ Physique : Neven fait près d'un mètre quatre vingt, il est bien plus grand que sa soeur qui doit lui arriver aux épaules, il a les cheveux aussi longs qu'elle, bien que les siens soient entièrement blancs et s'emmêlent parfois dans sa grande paire de bois recouverts d'un léger velours, mais contrairement aux cerfs normaux, il ne les perd jamais. Son corps est musclé, bien que peu dessiné, et il a de fins yeux bleus ainsi que des oreilles allongées et pointues, comme sa soeur. Le contour de son cou et une partie de son torse sont recouverts d'une légère fourrure blanche descendant entre ses pectoraux. Sous sa forme de cervidé, Neven a toujours ses bois blancs ainsi qu'une robe blanche. Seuls le bout de ses pattes, son torse et le bas de sa nuque sont noirs. On peut voir que malgré sa fourrure, il a une carrure imposante et une force équivalente.

 

♣ Caractère :  Notre jeune homme est très protecteur, et méfiant pourtant il est très affectueux une fois qu'on apprend à le connaître mais il peut se montrer très colérique et agressif et apprécie même qu'on le provoque car il peut ainsi vider la rage de son coeur. Comme il a toujours dû protéger sa soeur et prendre les décisions pour deux, il est tout à l'inverse Nay : direct et assuré, il a su se forger une carapace afin de devenir plus fort et débrouillard.

 

♣ Classe : 1ère année chez les Kirins, centaures et fées.

 

♣ Capacité : Neven a la particularité de pouvoir adopter une forme humaine ou animale, tout comme sa petite soeur. Leur lien est si fort, qu'ils peuvent communiquer par télépathie sous ces deux formes. Il peut également comprendre & communiquer avec les animaux. La nature faisant bien les choses, les capacités de Neven sont complémentaires à celles de Naykiri, étant son aîné, il a reçu le contrôle de la Terre et de la Foudre, ainsi il était apte à protéger et défendre son entourage. Réunis, ils peuvent ainsi déclencher de fabuleuses tempêtes.

 

♣ Il aime : Naykiri évidemment – Les journées ensoleillées – Les êtres de la forêt.

♣ Il n'aime pas : Les lycans - Qu'on s'approche trop de sa soeur – Être loin de la forêt

 

 

♣ Passé :

 

 

 

 

La forêt est calme, le soleil brille et je suis à côté de ma mère. Aujourd'hui je vais être grand frère, je ne sais pas si je dois me réjouir où si je dois m'inquiéter. J'aimerai tellement avoir un petit frère, on pourrait se battre et comparer nos bois chaque année, et puis.. Oh le voilà ! Ma mère râle sous la douleur et je tourne en rond à quelques mètres d'elle, impatient. Ma mère est magnifique, sa fourrure est toute blanche, sans aucune trace d'autre couleur exceptés ses yeux bleus qui respirent l'amour et la bonté, et par dessus ça, ses petits bois bleutés montrent qu'elle est la plus belle...

Après quelques longues minutes, une silhouette bouge dans les herbes alors que Mère soupire de soulagement en s'étendant de tout son long. J'accours alors jusqu'à la petite forme avant de m'arrêter devant, les yeux ronds.

 

– Je te présente ta petite soeur Neven... Naykiri.
– Une fille ? Mamaaaaaaaaan~ C'est nul !

Je tire un peu la tronche alors que notre mère rigole de mon comportement en la nettoyant.

Elle est toute foncée et peine à ouvrir ses yeux, je m'approche d'elle jusqu'à poser ma truffe sur son épaule en la détaillant avant de sentir un geste humide sur ma joue et de tourner le regard dans ses grands yeux bleus qu'elle avait réussi à ouvrir et de regarder ma mère un peu ébahi avant de sourire largement en collant mon front sur le sien.

– Promets moi de toujours veiller sur elle, Neven.
– Je te le promets maman ! Je l'aime déjà tellement !

 

Finalement, j'étais plus qu'heureux d'avoir eu une soeur et les mois passèrent vite. Bien souvent, je restais seul avec elle alors que notre mère partait nous chercher de quoi manger. J'en profitais pour lui apprendre tout un tas de grimaces et de lui inventer des devinettes impossibles à résoudre juste pour l'embêter. Notre père était moins présent, il était le grand esprit de la forêt. Le maître de notre tribu, le plus grand cerf de la forêt, le poil noir, de grands bois tout aussi sombres que j'enviais et auxquels je me comparais chaque fois que je le voyais, il avait ce regard émeraude déterminé qui imposait le respect et malgré ça, il était le plus doux de tous les cerfs que je connaissais.

 

 

Les années défilaient, nous avions déjà énormément grandi et nous passions la plupart de notre temps avec les autres jeunes, la plupart ayant déjà développé leurs dons puisque plus âgés que nous. Je me battais souvent contre les mâles plus vieux que moi pendant que Nay flânait avec les biches. Je ne gagnais pas souvent, mes bois cassaient parfois mais je continuais pourtant jusqu'à ce qu'un jour, mon père ne me prenne à part. Il fallait me former, je serais celui qui prendrait sa place le moment venu et je me devais d'être prêt.

S'enchaînèrent alors de longues journées d'apprentissage. Je redécouvrais mon père, lui qui était assez secret, il m'expliqua le rôle qu'était le sien, la façon dont il fallait se conduire et même si j'étais loin de devenir celui qu'il était, je m'appliquais pour le satisfaire.

Je passais de plus en plus de temps avec mon père et même si je partageais le reste de mon temps libre avec ma soeur, j'avais peur quand j'étais loin d'elle. Peur qu'il lui arrive quelque chose ou que notre lien soit moins fort. Mais si je voulais la protéger, je devais devenir plus fort et plus le temps passait, et plus j'atteignais mon but. Je commençais à développer mes dons mais j'avais une grande difficulté à les contrôler. Je pense que c'était dû au fait que Nay n'a développé les siens que quelques années plus tard. J'ai rapidement compris que même pour nos capacités, nous étions complémentaires. Je m'amusais parfois à rendre la terre de sous ses pieds plus meuble pour qu'elle s'y enfonce alors qu'elle m'envoyait quelques coups de vent. La vie était belle... Elle l'était...

 

 

 

Un jour qui semblait comme tous les autres, j'avais ressenti une étrange sensation et était parti voir mon père afin de lui demander si tout allait bien. Nous eûmes à peine le temps de parler que nous entendîmes un cri dans les bois et mon visage se figea avant qu'il ne me crie d'aller rejoindre ma mère et ma soeur pour les emmener en dehors de la forêt. Je me précipitais alors jusqu'à les retrouver, ma mère semblait un peu plus inquiète et je leur ordonnais de courir vers le nord pour quitter la forêt. Je n'avais jamais été aussi affolé de ma vie, mon coeur battait à cent à l'heure alors qu'elles se mirent à courir. Je restais derrière elle alors que la panique envahissait de plus en plus les lieux. Ce n'est qu'après quelques secondes que ma mère s'arrêta net avant de faire demi tour.

– Je vais aider les autres avec ton père, protèges ta soeur !
– Mais maman..

Elle me lança un regard que je ne lui ai jamais connu et j'ai compris sur la seconde ce qu'il en était. Je lui ai lancé un dernier regard, attristé avant qu'elle ne se mette à courir vers les cris et je me remis à courir après Nay pour rapidement la rattraper. A ce moment, j’aperçus plus bas, la prairie, et le carnage qui s'y déroulait. Je lui criais de courir encore et encore. Notre vie en dépendait.

Après plusieurs minutes, j'entendais des pas derrière nous, certains lycans avaient suivi notre trace et je ne faisais qu'entendre la voix de ma mère et je guidais Nay à travers les bois que mon père m'avait fait découvrir. J'avais réussi à nous débarrasser de nos poursuivants non sans difficulté. Après un moment qui me parut une éternité, Nay était en sécurité et je regardais notre forêt depuis le surplomb, j'avais du mal à respirer, mon poil était collant et je n'avais qu'une envie, c'était de pleurer. Je savais pourquoi j'avais dû éloigner Nay, pourquoi je n'avais pas combattu après de mon père comme les autres. Le regard de Nay ce jour là brisa d'avantage mon coeur mais je ne pouvais pas lui laisser
paraître..

 

 

Les années passaient, et malgré le temps, nous n'étions pas parvenus à trouver de meilleur endroit, qui plus est, la forêt se réduisait à cause des humains et de leur constructions, les chasseurs se faisaient plus nombreux, et toutes les créatures fuyaient vers des terres meilleures. Je n'avais pas réussi à prendre soin de la forêt comme mon père et je
réfléchissais chaque jour un peu plus. Et un jour, j'entendis un sifflement tout près, une balle avait frôlé Naykiri et nous avons fuit à nouveau, jusqu'à ce qu'on soit à l'abri et je soupirais avant de quitter ma forme animale, de longs cheveux tombant sur mes épaules d'humains.

– Naykiri, change de forme.

Elle refusa catégoriquement, prétextant que nous n'étions pas esprits de la forêt pour rien, et que nos parents n'avaient jamais utilisé ces formes à part pour nous l'apprendre et la pluie s'était mise à tomber, le vent soufflait fort, l'orage se mit à gronder et le sol semblait trembler et malgré toute ma retenue, je lâchais soudainement en hurlant :

– Tu veux finir comme Papa et Maman ?! Libre à toi !

Je sentis une sorte de piqûre sur la joue avant que celle ci ne se mette à brûler. Je tournais le regard sur Nay, mon esprit était vidé de tout. La nature était redevenue silencieuse et alors qu'elle se jetait sur moi pour m'enlacer en pleurant. Caché dans ses cheveux bicolores, je laissais couler quelques larmes trop longtemps retenues avant de repenser à ce dont notre père m'avait un jour parlé. J'expliquais le mieux possible mes raisons à Nay. Nous devions
quitter cette forêt, se cacher des humains et apprendre à contrôler nos dons pour trouver une nouvelle tribu quand nous serions prêts.. Je voyais bien que Naykiri n'était pas prête pour tout ça. Mais rien ne nous avait préparé à ce qu'on avait enduré et nous avons quitté la forêt peu de temps après. Je serrais Naykiri contre moi tout le long du chemin, cette forme ne nous protégeait pas du froid et après un moment, nous arrivions devant cet immense portail et je laissais entrer Naykiri en première avant de la rejoindre en l'entourant d'un bras en zieutant partout autour.

– Je serai toujours là pour veiller sur toi...