{ RP } Élysion's High School
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~ Chapitre 8 : Leçon de linguistique hippique ~
Avec : Baltazar , Alekseï , Léana , Elliot , Élyn ...
***
Alekseï : * Je buggais littéralement sur le professeur qui ne se cachait pas pour faire des ses élèves féminines de vraie groupies...Quand le mot "poney" vint à mes oreilles, je ne pus m’empêcher de rire. Je tourna le regard vers le prof en me mordant les lèvres.. *
** Oups...**
* Je fixa le prof, faisant son tour de classe et se pavanant, tel un pacha dans son harem. La vue donnait des hauts le coeur. Je pris le livre et commença à le feuilleter sans plus écouter ce qui se passait en salle. Je jeta un regard intrigué à un autre élève qui s'était mit au fond de la salle. Il ressemblait à un furry d'après ce que j'en savais, mais certains points de cette race ne ressortaient pas tout chez lui... Je croisa son regard et leva les yeux au ciel. *
- C'est clair ! On est pas rendus !
* Je posa mon coude sur la table devant moi et mis ma tête dans ma main. Mais bon dieu, au lieu de blablater, il va s'y mettre le poney à donner des cours ??!! Je leva la main et attendis que monsieur arrête son blablatage. Quand celui-ci me donna la parole, je ne pus retenir mon franc parler et me leva.*
- Bon, c'est bien beau de se pavaner devant son harem, mais il me semble que nous sommes là dans le but de suivre un cours, pas de nous faire allumer par notre professeur. Je me trompe peut-être ? Dans ce cas là, je n'ai rien à faire ici.
* Je jeta un regard de glace au prof puis me rassois sans rajouter un seul mot. Tout le monde s'était tû et me fixait comme si j'étais un monstre. Oui, j'avais osé, et alors ? ! On n'a plus le droit de dire ce qu'on pense ? Le regard des élèves me fit monter la pression et je bascula sur la chaise pour que le dossier se retrouve contre le mur. *
- Quoi ?! Un problème ? Je suis ouverte à toute réclamation ! Pour ça, faut appeler au 3685. Le S.A.V. se fera un plaisir de vous répondre !
* Je croisa les bras sur la poitrine. Bah quoi ? Je suis pas là dans le but de me faire des amis, encore moins me faire aimer.... Je veux juste suivre les cours et basta !*
***
Léana : * Enfin le bel étalon me reconnait ! J'en ai des papillons dans l'estomac et le sang qui bouillonne ! Les autres élèves n'ont franchement pas l'air emballés, mais le temps fera son oeuvre ! El Señor Baltazar recadra l'autre démon à poils rouges comme il se doit avant de se pencher sur le cas de cette petite furry qui suivait tout le temps le mini-caïd en peluche...Cette adorable petite était si maladroite ! J'avais envie de la prendre sous mon aile et de lui faire des papouilles ! C'est alors que je vis que le prof' me fixait... *
** OH MES DIEUX OH MES DIEUX OH MES DIEUX !!!! PUTAIN C'QU'IL EST BEAU !!! IL VA ME FAIRE FONDRE COMME UN CORNET DE GLACE ENTRE LES CUISSES DE CLARA MORGANE !!! **
* Mais son attention repartit vers cette Alekseï... et quand celle-ci parla, il y eut un long silence...puis je m'étranglais de stupeur. Pliée en deux (ce qui rend tout à fait ridicule vu mes 2 mètres 20 et quelques...), je toussais, en quête d'oxygène. La douce peluche rose et crème se leva pour me tapoter gentiment le dos. Quand ma crise passa, je déposais un bisou sur sa joue en remerciement. Et alors que le prof' restait bloqué, car il était très rare que ses élèves aient ce genre de réaction avec lui... et bien je me levais à mon tour, en riant avec légèreté. *
- Hahaha ! Ne faîtes pas attention, señor ! Alekseï est réputée pour son impatience et sa soif de connaissances ! Vous ne pouvez pas lui en vouloir d'être pressée de vous entendre nous couvrir de vos savoirs, car nous sommes tous très impatients ! N'est-ce pas ?
* Je me tournais vers mes camarades de classe avec un franc sourire... mais leur retour n'était pas vraiment à la hauteur de mes attentes... Je me rassis, souriant au centaure. *
- Ne perdons pas plus de temps en présentations, Señor ! Nous aurons bien assez de temps au cours de l'année pour faire connaissance ! Nous sommes là pour vous entendre parler !
* D'un claquement de doigts, j'exigeais de mes ombres qu'elles m'apportent mon carnet à licornes et mon stylo avec un coeur lumineux et petites plumes rouges au bout. Je mordillais la pointe par habitude, dévorant le prof' du regard. *
***
Elliot : * Voilà que le professeur-poney essaye de me recadrer en me présentant son pédigrée aussi large que sa croupe… Sa manière de draguer les filles aussi lourdement commençait à m’échauffer les oreilles… Il s’est cru sur une scène d’un concert de K-pop ou quoi ? Et après m’avoir menacé de punition, le voilà qui s’en prend à la petite peluche-monstre-rose-bizarre qui me colle depuis le début de ce cauchemar… Allez savoir pourquoi, ça m’énerve encore plus ! *
- Il peut pas juste foutre la paix aux honnêtes gens qui ne lui ont rien demandé, Ponito ?
*J’avais marmonné, les dents serrées. J’entendis alors la fille au dernier rang rire. Je me tournais vers elle et elle m’adressa quelques mots qui semblaient assez en accord avec mon opinion. Je lui adressais un clin d’oeil accompagné d’un pouce levé. Ma façon de lui dire que nous étions au moins deux personnes sensées à subir cette galère, au lieu de papillonner des yeux devant le professeur arrogant et pompeux. Quand la bestiole mi-femme, mi-écureuil miaula, j’explosais de rire en me tenant le ventre et frappant du poing sur la table. *
- On peut pas dire que vos méthodes soient efficaces !
* Mais il n’écoutait pas, trop occupé à relooker la pionne qui n’en pouvait plus de le contempler… *
- Si tu continues à baver comme ça, il faudra des radeaux pour quitter la salle, sinon on mourra tous noyés dans la puanteur totale…
* Je reçus un regard plus noir que noir. Si des yeux avaient pu tuer, je serai mort sur le coup. Cela me fit rire. Et puis il y eut l’intervention de la jolie brune aux yeux clairs. Cela engendra un silence religieux dans la classe alors qu’elle se rasseyait, agacée. Avant que le poney n’émerge de sa stupeur, je me levais en applaudissant. *
- WOW ! C’est la chose la plus sensée que j’aie entendu depuis mon arrivée dans cette école de barjots !
* J’allais donc prendre place à côté d’elle. Je me disais que le temps serait peut-être moins long si j’avais quelqu’un avec qui partager cette torture. Là dessus, l’autre pionne attardée s’étrangla avant de plaidoyer pour un monde meilleur au pays des bisounours. Pathétique. Et le dégoût me retourna l’estomac en voyant ses accessoires de la parfaite lèche-botte apparaitre. *
- Non mais au s’cours !!!
***
Élyn : * Je venais de m'installer alors que notre professeur m'appela pour que je m'avance auprès de lui, je lui fis comprendre à l'aide de gestes que je ne savais pas parler. Il prononça des mots que je ne comprenais pas mais il me demanda à mon tour de prononcer quelques mots. Je fis un effort, même si je me sentais trop gênée, le seul mot que j'ai prononcé a été un "Nyu"... Des rires ont résonné dans la classe, je prenais le livre que notre prof m'avais tendu en m'encourageant et retourna à ma place, tête baissée de honte. Léana par la suite réclama le silence, le cours allait pouvoir commencer. Mr Castellianos allait prendre la parole alors qu'un retardataire fit irruption en classe, s'excusant immédiatement avant d'aller prendre place, il avait choisit de s'asseoir à la place libre à côté de moi, en venant s'asseoir il était fusillé par un regard noir venant de Léana. Il était plutôt mignon, c'est un furry comme moi. Il installa tranquillement ses affaires en essayant de faire le moins de bruit possible. En sortant son matériel il frôla ma main, surpris de son geste il en lâcha le livre qu'il tenait entre ses doigts, le faisant tomber entre nos chaises. Nous avons rougi en même temps en se regardant, puis on a eu le même réflexe pour se pencher ramasser le livre. J'ai senti ses lèvres contre ma joue, j'ai rougi plus fort, lui s'est redressé net, gêné. Je me suis redressée après avoir ramassé le livre, le posant devant lui, il me remercia en chuchotant. Nous nous sommes ensuite concentrés sur le prof qui avait déjà pris la parole depuis un moment.*
***
Professeur Cavalieros Vega de Castellianos : ** Ma que... ye ne suis pas très habile ye le sens...**
* C'est cette pensée mélancolique qui me vint à l'esprit et me plongea dans mes pensées, j'en fus sorti par le sangre et Léana qui s'envoyaient des piques d'un bout à l'autre de la classe. N'acceptant pas la Bérézina qui s'installait dans ma classe, je commençais à réciter à voix basse une messe funeste des mondes oubliés. Les ombres des fantômes commençaient à apparaître derrière moi et des cornes de démons commençaient à me pousser ainsi qu'une langue des serpent et des flammes à la place de mes cheveux, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas parlé cette langue... depuis fort longtemps... Une fois l'attention de ma classe reprise, je dis d'une voix plus sombre qu'à la normale : *
- IL SUFFIT ! JE PEUX VOUS ASSURER QUE VOTRE PUNITION DÉPASSERA DE LOIN LA SIMPLE COPIE DE LIGNES SI J'ENTENDS ENCORE UN SEUL JURON !
* La classe fut assez surprise de cette crise d'autorité et le silence régnait dans la chaumière. Je prononça la formule "yrilzblorak" et des piles de livres furent téléportées sur mon bureau et sur les tables respectives de mes élèves, d'ailleurs le sangre se le prit sur le coin du crâne car il était affalé sur son pupitre. Je fis signe à ma classe de l'ouvrir à la page 10, section langage des reptiles. C'est alors que le sangre fit une remarque en liant ma preferida et la langue de vipère, j'afficha un large sourire et je lui répondis : *
- Étant donné que vous êtes feignant comme une couleuvre, je pense que vous n'aurez aucun mal à parler leur langue jeune présomptueux, laissez donc les élèves sérieux travailler si vous ne voulez pas participer !
* Il avait l'air blessé dans son orgueil, je sortait de sous le bureau un assez grand vivarium rempli de toutes sortes de serpents , je vis quelques mouvement de repli et je m'exclama : *
- Alors ? Un volontaire ? Nous allons juste apprendre à dire bonjour et quelques formules utiles de politesse pour engager la conversation !
* Léana levait grand la main avec délicatesse et un soupçon de séduction maladroit mais charmant, j'allais l'interroger mais c'est alors que la jeune Aleksei se leva pour venir devant mon bureau...*
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