top of page

~ Chapitre 1 : La Rentrée ~

 

 

 

 

1 2 , 3 , {4} , 5 , 6   

 

 

 

 

Prof Sil : * Vite, vite, vite, vite, vite !!!! Je courrais presque, traînant les deux pauvres furries derrière moi. Non mais quelle idée de mettre le second portail dans ma chambre ! Surtout que je suis pas portée ménage, moi ! Mes serpents sifflent et râlent de colère parce qu'ils n'aiment pas quand je vais trop vite, les secousses et le vent leur déplaisant fortement. Ils me mordent le visage, le cou, les épaules, mais je les ignore. Il faut retourner à la bibliothèque, rassurer Athéa, les élèves, mettre tout le monde en rang, retourner en classe, parler de l'emploi du temps et...

" Teresa ? "

Je lève les yeux et stoppe net ma course en virant à l'écarlate. *

 

— Z...Zéro ?

 

* Puis, réalisant que les deux élèves sont toujours derrière moi... *

 

— Hum, je veux dire... Professeur Infinitae ?

 

* Il rit et je m'enfonce dans la rougeur totale. Avec mes écailles vertes, le résultat doit être bizarre... Et là je repense à mes yeux voilés, injectés de sang et je me dis que le résultat doit être pire qu'horrible... Mais le grand homme aux cheveux blancs, cornes et oreilles pointues, me prends les mains et me parle chaleureusement... *

 

—  Ah...euh....oui, c'est...ça fait plaisir de te revoir... ça fait longtemps, oui... hahaha !

 

** Cruche. **

 

— Tu poses toujours nu en cours ?

 

* La question m'a échappée, vilaine. Je cligne des paupières en mode warning, réalisant que je venais de poser la question la plus stupide du siècle. Certes, les rares souvenirs que j'aie de Zéro Infinitae Kami feraient rougir n'importe qui, mais choisir de ressortir celui où il était arrivé dans mon cours d'Arts Plastiques, entièrement nu, drappé dans un fin tissu bordeau, avec son sourire éblouissant, ses yeux rieurs et ses muscles aguicheurs...

Je secoue la tête. Eh, oh, on est dans la réalité là, du calme ! En plus il me parle et même pas je l'écoute moi, cet Apollon sur pattes... Je fronce les sourcils, cherchant à me reconcentrer...mais rien n'y fait. Rien que de le voir en chair et en os devant moi, c'est incontrôlable. *

 

— Tu sais que t'es une incitation au viol ?

 

* Je plaque mes deux mains sur la bouche, mais le mal est déjà fait. Lui rigole gaiement et répond mais j'ai trop honte pour l'entendre. Soudain, je réalise que Pipou et Arnold sont dans tous leurs états et cherchent désespérément à attirer mon attention... *

 

— Quoi ? OH BO**EL DE ME**E !! PU**IN DE SA MERE !!! PAR ORION ET LES DOUZE SIGNES DU ZODIAQUE !!! MES ELEVES !!!

 

* J'enlève mes mains de celles de Zéro qui me regarde comme s'il m'était poussé une jambe au milieu du front. Là-dessus, un de mes reptiles capillaire me mord à sang la joue, ce à quoi je réponds par une baffe monumentale... envoyant l'énergumène valser directement en plein dans la face de Zéro. *

 

— SACRÉ NOM D'UNE VACHE GALACTIQUE !! Je suis vraiment désolée !! Je dois te laisser, on se voit à la cantine ?

 

* Sur ce, je lui plantais un baiser déchaîné sur les lèvres avant de partir en courant vers la bibliothèque... Je crois que je fis peur au trois-quarts de la classe. En même temps, couverte de morsures qui pissaient le sang, les cheveux en pagaille, les serpents énervés qui sifflaient et agitaient leurs sonnettes pour protester... sans parler que j'étais encore écarlate comme un coquelicot ! *

 

— ViteEnRangDeuxParDeux ! PasUneMinuteAPerdre ! OnEstDéjàTrèsEnRetardSurNotrePlanningDeLaJournée !!!

 

* Je les fis sortir et en route nous croisions la classe de Ryuk. Je le saluais brièvement et je vis à son regard que mon état l'inquiéta un peu. Mais pas le temps ! Une fois de retour dans la salle, tout le monde assis, je voulus commencer à parler plus précisément des emplois du temps, mais là, horreur ! Une table était vide ! *

 

— Où sont monsieur Piektrovsky et sa voisine !!?? Quelqu'un les a vu ?!?

 

 

 

 

***

 

 

Athéa : * Alors que je reprenais mon calme après cette mésaventure dans ma pauvre bibliothèque, le jeune homme au regard  si envoûtant revint vers moi afin de s’excuser pour ce qui venait de se passer. Bon, peut être avais-je eu tort de m’en prendre a lui aussi violement... Faut dire que ce premier jour me rendait vraiment nerveuse... je n’étais pas habituée a voir autant de monde en si peu de temps. Bref, le jeune homme - dont j’avais complètement oublié le prénom - me tendit un recueil de poèmes du dix-huitième siècle en édition original... Comment savait-il que j’adorais la poésie ? Ce présent me toucha droit au cÅ“ur et je le pris fébrilement entre mes mains, ne voulant absolument pas l’abimer, cet ouvrage était d’une beauté et d’une finesse incomparable, il était donc hors de question que je le mette en rayon. *

 

— Oh il est magnifique ! Je... je…je ne sais comment vous remercier… je.. merci..et veuillez m’excuser... je n’aurais pas dû vous parler de cette façon c’est juste que…

 

* Je ne pus m’empêcher de rougir et je mourais d’envie de fuir a la piscine afin qu’il ne me voit pas dans cet état d’idiotie adolescente. Je baissais donc les yeux et collais le recueil contre ma poitrine en me raclant la gorge *

 

—  Merci beaucoup...

 

 * Puis voilà qu’il prit délicatement ma main pour y déposer un baiser. Je le regardais faire, la bouche en cÅ“ur et les yeux écarquillés. Je n’étais pas habituée a ce genre de galanterie et je ne pus alors retenir un rire niais en récupérant ma main avant de le regarder s’éloigner vers la sortie. J’ignore combien de minutes je restais là, debout , le regard fixé sur la porte d’entrée avant de voir réapparaitre une Teresa qui, vu son état, avait surement dû se disputer encore avec ses serpents... Elle parlait si vite que je comprenais a peine ce qu’elle disait avant qu’elle ne redisparaisse avec ses élèves *

 

— hum….au revoir Térésa  ! Ce fut un plaisir !

 

* Mais elle s’était déjà volatilisée, laissant entrer les hommes de main du jeune professeur qui, comme il l’avait si bien mentionné, se mirent au travail en toute discrétion. Je me rassis donc a mon bureau et repris mon travail de classement , le temps de voir arriver une seconde  classe a laquelle je fis exactement le même discours qu’a  la classe de Térésa . Celle –ci semblait encore plus dissipée que celle des furry... Bon, en même temps il s’agissait de démons et d’anges, quelle idée de les mettre ensemble ! Je souhaitais un bon courage a leur professeur avant qu’il ne quitte la bibliothèque et pus enfin me mettre a lire ce recueil magnifique en attendant les autres classes ou bien l’heure du déjeuner, je ferais sans doute une halte a la piscine avant, j’avais une envie folle de me sentir libre de mes vêtements ...*

 

 

***

 

 

Zéro :  * Tout juste sorti de la bibliothèque, où je sens que j'ai fait mon petit effet, voilà que je recroise Teresa, réapparue d'allez savoir où. J'étais rassuré, car j'avais sérieusement paniqué en voyant les tonnes de livres et de bois lui tomber dessus avec ses deux élèves poilus. Mais même eux s'en étaient tirés indemnes, grâce aux talents de leur jeune professeure dont le don avait déjà fait beaucoup parlé d'elle alors que nous étions élèves... *

 

— Teresa !

 

* J'accelérais le pas pour arriver à sa hauteur, mais elle était perdue dans ses pensées...*

 

 

— Teresa ?

 

* Ah, elle me voit enfin. Elle reprend même son air sérieux de prof, ce qui me fait rire. Elle n'a vraiment pas changé ! Je la scrute des pieds à la tête... en fait si, elle est devenue plus belle que jamais, et ce, malgré le fait qu'elle soit morte entre-temps... Je lui prends les mains dans un geste chaleureux.*

 

— Ca pour une surprise ! C'est bon de te revoir, ça fait tellement longtemps !

 

* Sa réponse est pour le moins...bizarre... On croirait une adolescente en chaleur devant sa star préférée. Mon sourire trahit mon amusement. Et je manque de m'étouffer à sa question. L'envie d'exploser de rire me prend, mais il faut que je me retienne, de peur de la froisser...elle est déjà bien assez rouge comme ça ! Alors, je respire un coup et me lance dans une conversation bateau... *

 

— Oh ! Tu veux parler de ce que j'ai fait...c'était quand déjà ? J'avais commencé en deuxième année, non ? C'est vrai que j'aimais bien ça, parce que notre prof' de l'époque n'était franchement pas très inspirée pour nous donner des sujets très intéressants, n'est-ce pas ? En plus ça me dispensait de dessiner...non pas que je n'aimais pas ça, mais sérieusement, ses notes et ses commentaires étaient aussi pourris que sa dentition ! Sans parler que...

 

* Mais je suis interrompu par sa nouvelle question. En fait elle ne m'avait même pas écouté... et en plus, me dire que j'étais une incitation au viol... J'ouvre grand les yeux de surprise avant de rire, me modérant au maximum pour que cela reste poli alors que je n'avais qu'une envie : me rouler au sol en frappant le sol des poings et en hurlant de rire à en pleurer ! *

 

— Voyons, Professeur Sil', surveillez votre langage, nous sommes dans une école... en plus vos élèves se sont faits la malle...et les autres vous attendent toujours dans la bi...

 

* Elle retire ses mains des miennes et se met à gueuler comme une alarme alors qu'elle se trouvait à moins de trente centimètres de mes oreilles sensibles d'elfe... Autant dire que j'étais à moitié sourd, merci Teresa. A cet instant, elle devient limite...flippante... C'est sans compter sur le fait qu'en plus elle finit par m'envoyer un de ses serpents dans la tronche. Puis elle re-crie... Puis elle m'embrasse comme si cela faisait des années qu'on était mariés.... Et elle disparaît. Je reste comme un con, la main sur ma joue douloureuse, les lèvres en feu, le caleçon tendu et des étoiles dans les yeux. *

 

— Cette année promet d'être intéressante !

 

* Sur cette réjouissance, je me dirige d'un pas joyeux vers ma salle d'Art car il me reste encore plein de temps à tuer avant d'avoir affaire avec ma classe de canines et oreilles pointues. En chemin, je croise une autre classe, celle des anges et des démons. Je passerai peut-être les voir, dire quelques mots... En fait, non. Leur prof dégage une aura de mort qui me dissuade aussitôt de jamais l'interrompre en plein cours... Ils me verront en cours d'Arts s'ils ont choisi l'option et ce sera très bien comme ça ! Pour l'heure, j'ai très envie de peindre et de me vider l'esprit...*

 

 

***

 

 

 Hell : * Ne sachant pas où se trouvait la sortie de cet asile de fous furieux aux allures de lycée pour gens bizarres, j'avancais rapidement en tirant toujours la pauvre fillette poilue derrière moi. J'hesitais un instant sur le choix de notre destination au moment où une autre classe de fous furieux arriva en sens inverse. C'est alors que l'autre muette me tire sur le bras comme pour me l'arracher...*

 

- Mais qu'est-ce que tu veux ??!!

 

* Au lieu de répondre comme toute personne normale était supposée le faire, elle me prend par les épaules et me fait pivoter... je me retrouve dos au mur, face à elle. La fumée doit me sortir des oreilles tellement j'enrage. La classe nous dépasse sans faire attention à nous. Puis Grande'Noreilles se permet d'enlever son ignoble gilet rose à petits coeurs pour me le nouer à la taille... J'avais envie de l'étrangler. Et la voilà qui sort son ardoise et ses feutres ! * Tu vas me faire un beau dessin ? Je te jure que si tu nous fais toi et moi à côté d'une maison avec un arbre et un soleil, je t'égorge. * Au lieu de cela, elle m'avait fait, poil de dos, avec une flèche et...*

 

- OH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !

 

* Honteux, je me collais contre le mur, virant au rouge cramoisi. Cet horrible caleçon faisait partie du tas de vêtements donné par le Directeur dans sa limousine. J'avais vaguement remarqué les affreux motifs en supposant que ce type était soit franchement con, soit la pire honte de la communauté gay. En temps normal, je ne portais jamais de sous-vêtements...je n'en ai jamais eu les moyens. Bref, j'ai le coeur qui palpite et la respiration affolée. Grande'Noreilles semble paniquer et s'avance vers moi, sans doute pour chercher à me rassurer. Seulement, la voilà qui trébuche et me tombe dessus...*

 

 

***

 

 

Elyn: * Hell cessa de me crier dessus a la vue du dessin. Il devenait rouge de honte et il avait l'air comme pris de panique. Lui paniquer, c'était vraiment possible ca ? Et bien oui! Oh, non, ne vous imaginez pas que je suis en train de me moquer de lui, certainement pas, je ne suis pas comme cela! Au lieu de cela, je cherchais à le rassurer mais en m'approchant de lui, catastrophe ! Je trébuche sur lui! La honte et il va encore m'engueuler! Je me redressais très vite il allait s'énerver mais n'en eut pas le temps car notre Directeur débarque d'un autre couloir et nous surprend en train de trainer là au lieu d'être en classe... Celui ci prit une voix furieuse contre Hell...

" Monsieur Piektrovsky ! Que faites vous là avec mademoiselle Elyn à trainer dans les couloirs?! Vous devriez être en classe Jeune homme! Vous devriez avoir honte de vous, d'entrainer cette pauvre jeune fille dans vos bêtises! Retournez immédiatement en classe !"

Le directeur prit une voix plus douce pour parler a Elyn...

" Chère petite, veille bien à ce que ton camarade retourne en classe avec toi. "

Il se retourna et reprit sa route dans les couloirs, disparaissant au loin. Moi, j'étais là à regarder cette scène, ce n'était pas la faute de Hell, c'était ma faute! J'avais envie de crier, de hurler, et d'expliquer mais je ne pouvais pas! Et surtout j'avais terriblement envie de m'excuser auprès de Hell... je me tenais tête basse et attendais que Hell se décide à bouger pour retourner en classe...

 

 

 

***

 

 

Prof Sil : * Bon...pas de panique Teresa ! Tu es une adulte calme, responsable, les pieds sur terre et la tête froide... Surtout depuis que tu es morte, certes... Alors pas la peine de paniquer... On inspire, on expire ! On inspire, on expire ! On inspire...*

 

- Le premier qui me dit où sont vos camarades aura vingt sur vingt au premier test.

 

* Alors là, c'est une marée de bras levés qui m'agresse. Bizarrement, ils sont tous au courant... Pipou secoue la tête avec un air dépassé. C'est une catastrophe ! *

 

- Toute information fausse divisera votre moyenne trimestrielle par deux...

 

* Ah, bah là y'a plus personne... C'est l'écatombe ! On n'est pas dans la m... *

 

** IL FAUT PRÉVENIR LE DIRECTEUR IMMÉDIATEMENT !!!!!!! SI L'UN OU L'UNE D'ENTRE VOUS SOUHAITE SE PRÉSENTER POUR ÊTRE DÉLÉGUÉ(E), C'EST MAINTENANT !! VOUS AVEZ DIX SECONDES POUR FAIRE VOTRE DISCOURS, DIX DE PLUS POUR LE VOTE, CINQ SECONDES POUR LE COMPTE DES VOIX ET LES DÉLÉGUÉS IRONT CHERCHER MONSIEUR LE DIRECTEUR !!! **

 

* Non, clairement, je ne peux pas dire ça à mes élèves... Quelle crédibilité aurai-je jusqu'à la fin de l'année ? Plus qu'une solution... *

 

- Bon, tant pis. Je les punirai plus tard ! Alors maintenant, regardons de plus près vos emplois du temps...

 

* Mais pile à cet instant, la porte de ma classe s'ouvre sur les deux fugitifs-retardataires. Alors que tout mon corps se détend de soulagement, au point que je manque de me pisser dessus, j'affiche un visage froid. *

 

- Ah ! Monsieur Piektrovsky et mademoiselle Élyn... Il vous faut un carton d'invitation pour entrer en classe ? Dépêchez-vous ! Et puisque je suppose que c'est vous, monsieur Piektrovsky, qui avez entraîné votre camarade dans votre petite "dévergonderie", vous prendrez son heure de colle. Soit deux pour vous, et rien pour elle. Mademoiselle Elyn, votre punition est déjà bien assez sévère si j'en crois les paroles du Directeur....L'avez-vous croisé ?

 

* Devant leurs têtes de rappeurs qui découvrent un Béscherelle, j'en conclue que oui. Bien. *

 

- Assis ! Et plus un bruit ! Votre emploi du temps, donc. Vous pouvez le voir, tous les jours les cours commencent à neuf heures et finissent à dix-sept heures. Les temps de service des repas au réfectoire sont de sept heures à huit heures et demi pour le petit déjeuner, de midi à quatorze heures pour le déjeuner et de dix-neuf heures à vingt-et-une heure. Libre à vous de venir à l'heure qui vous plaît dans ces fourchettes, mais n'arrivez pas en retard en classe ou vos points s'envoleront ! Ce soir, exceptionnellement, les horaires du dîner et du couvre-feu sont décallés. Dix-huit heures - Vingt heures pour le dîner, vingt-et-une heure le couvre-feu. La raison est tout simplement que vos camarades nocturnes font leur rentrée à vingt-deux-heures et que leurs professeurs ont bien le droit à une heure de pause pour se préparer. Vous en apprendrez plus en lisant le règlement de l'école. Lisez-le. Je saurai qui ne l'a pas fait, je vais mettre en place un sortilège divinatoire très simple pour cela. Je vous l'apprendrai à condition que toute la classe ait lu son exemplaire du règlement à la fin de la semaine.

 

* Je souris en constatant que mon petit effet avait marché : beaucoup avaient la pression. C'est à cela qu'on reconnait ceux qui veulent réussir dans la vie ! Bon, je ne regardais même pas dans la direction de mon agitateur à poils rouges. *

 

- A part cela, vous remarquerez que vous avez tous les jours du temps libre et parfois quelques heures de permanance. Les temps libres sont soit pour vos devoirs, vos révisions ou encore pour vous offrir le loisir de participer à un club. Il est de coutume à l'Élysion que ce soient les premières années qui proposent les clubs. Pour un mois encore, les anciens élèves feront survivre les clubs de l'année dernière. Libre à vous d'en reprendre un ou d'en créer un nouveau. Nous en reparlerons, si vous avez des questions, venez me voir à la fin du cours. Quant aux  heures de permanance, elles sont dédiées au travail individuel. Sâchez que "travail individuel", ça fait joli sur le papier, mais pour réussir, rien ne vaut le travail de groupe. Je vous laisse méditer sur la question...

 

* Sur quoi, je leur distribuais les règlements de l'école et d'autres documents administratifs. Ah ! Comme j'aime que ma classe soit en ordre ! *

 

- Et maintenant, parlons des Sciences Occultes. Qui peut me dire ce que c'est ?

 

 

 

***

 

 

Athéa : * Enfin, j’allais pouvoir respirer un peu ! La plupart des classes étaient venues faire leurs inscriptions à la bibliothèque et prendre leurs livres. Il ne me restait plus que celles des vampires et des elfes et des autres nocturnes, mais en regardant ma montre, j’avais largement le temps de profiter du reste de la journée pour moi. Apres avoir classé par ordre alphabétiques, par race et par année chaque élève de cet établissement - et croyez-moi, cela fait beaucoup de petites fiches ! -, je posais enfin mes lunettes sur mon bureau en soupirant avant de me masser les tempes *

 

- Si cette nuit je ne rêve pas de lettres de l’alphabet qui me courent après, c’est que vraiment je serais trop fatiguée ….

 

* Je m’étirais longuement avant de jeter un œil sur ma montre, l’heure du déjeuner avait sonné depuis une bonne demi-heure, je remis donc mes lunettes sur le bout de mon nez , pris le recueil de poésies dans ma main et après avoir fermé ma bibliothèque, je me dirigeais vers la cantine. Étrangement je n’avais pas très faim... faut dire que cette rentrée m’avait quelque peu mis l’estomac en bouillie. Je pris seulement une petite salade d’algues fraichement pêchée avec un thé à la cerise….mon préféré ! J’allais m’assoir dans un coin à l’abri des regards, non pas que la compagnie de mes collègues me gêne, mais j’avais envie de lire tout en dégustant ma salade et déjà avec ce bruit cela n’était pas évident alors si à cela on ajoutait des collègues qui papotent sur qui coucherait avec qui cette année… non merci ! J’allais en voir défiler suffisamment toute l’année…des commérages ! Bref, une fois mon déjeuner englouti, j’allais me dégourdir les jambes dans le parc. A cette heure-ci, il n’y avait pas grand monde et ma digestion se ferait plus rapidement. Je pourrais ainsi rejoindre la piscine, par le petit escalier se trouvant derrière la serre. Les élèves de nouveau en classe, j’allais enfin pouvoir profiter de la piscine jusqu’à très tard dans la soirée. Mmmmh... la piscine ! Mon lieu préféré ! J’y entra par la petite porte extérieure, quel silence, on pouvait seulement entendre les clapotis de l’eau qui caressait les rebords de marbre blanc... Je me dirigeais ensuite vers les vestiaires et retirais l’intégralité de mes vêtements, ainsi je n’aurais pas besoin de retourner à ma chambre pour me changer, je retira mes lunettes…ma vue était parfaite lorsque je devenais moi-même…étrange n’est-ce pas ? Je m’enroula seulement dans une serviette en éponge et emporta également avec moi mon recueil de poésies…oui je sais, je l’emmène partout, et alors ! Arrivée sur le rebord de la piscine, je laissais tomber ma serviette et posais mon recueil dessus avant de plonger illico dans l’eau…. Aussitôt je retrouvai ma queue de poisson … Ah ! que c’est bon d’être dans son élément ! *

 

 

 

 

 

<~ Précédente                                                                                                   ~> Suite

 

 

bottom of page