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~ Chapitre 1 : La Rentrée des Furries ~

 

 

Avec : Elliot, Elyn, Teresa, Athéa et Zéro .

 

 

 

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Elliot : * A peine tiré de ma cave lugubre, je suis frappé de plein fouet par les rayons aveuglants du soleil. Mes nouveaux yeux ne sont pas habitués à tant de lumière. Je grimaçe, grogne, me recrcoqueville en masquant ma vue de mes mains...et me griffe magistralement le visage. Mon hurlement fait sursauter l'inconnu qui me tenait par le bras. "Du calme, voyons !" me dit-il, "Et puis fais attention ! Tu n'es plus complètement humain désormais !". Il me tend un mouchoir en tissu brodé d'un étrange blason. Je le refuse et essuie mon sang avec la paume de mes mains. Ma voix est cassante. *

 

Et je suis quoi, exactement ? Et vous êtes qui, vous, d'abord ? Pourquoi vous êtes venus me chercher ? C'est quoi cette histoire de don qui vous intéresse ? Et votre délire de m'emmener à l'école, je sais pas ce que vous prenez mais c'est d'la bonne...Aïe !!

 

* Il vient de me flanquer une claque derrière la tête. Il agite l'index d'un air mécontent avec un bruit de bouche agaçant. "Tut, tut, tut ! Trop de questions et pas assez de temps ! Monte dans la voiture !". Je n'avais pas fait attention, mais il m'avait conduit jusqu'à une immense limousine flamboyante...d'un rose barbare et clinquant. Je lève les yeux au ciel avant de le regretter car la lumière me faisait toujours mal. *

 

Je monte pas dans votre joujou Princesse Barbie au Pays des Licornes, moi ! AÏE !!!

 

* Re-baffe. Je monte à bord. L'intérieur est semblable à l'extérieur : rose et flashy. Les banquettes sont en soie léopard, la moquette est noire pailletée, l'habitacle rose avec de petites fleurs blanches et... des photos de chatons, déguisés ou non, affichées de partout. *

 

  Je vais vomir...

 

* L'homme monte derrière moi avec un rire léger. "Attends qu'on ait démarré pour ça...". Il claque des doigts et le moteur ronronne. Ben voyons ! Un chaton planqué sous le moteur, ou quoi ? Je râle dans ma barbe inexistante avant de planter mes griffes dans la banquette, effrayé. Au lieu de se déplacer horizontalement comme toutes les voitures normales du monde, notre limousine Princesse Barbie au Royaume des Chatons venait de décoller à la verticale, s'élevant d'une vingtaine de mètres en à peine une seconde. Pour le coup, mon estomac protesta. Je n'étais plus si mécontant qu'il soit vide en fait... L'homme me désigna une étoile d'or brillant non loin de mon bras. " L'ouverture de la fenêtre est là. Attache ta ceinture.". Paniqué, j'obéis sur-le-champ...grande première chez moi, mais l'instinct de survie est le plus fort. Et comme dans les dessins animés, notre véhicule girly s'élança à la vitesse de l'éclair, passant le mur du son, pour m'emmener aller savoir où. Je ne tente même pas de regarder ma Sibérie natale s'éloigner par la fenêtre. L'inconnu tout de noir vêtu et dont le visage est invisible semble détendu et à l'aise dans cet intérieur qui jure affreusement avec son look... Il soupire comme un prince heureux et finit par s'expliquer : " Bonjour, Elliot ! Enfin, je crois comprendre que tu préfères ton surnom de "Hell" ? Qu'importe ! Je suis le Directeur de l'Élysion's High School ! C'est une école qui...Excuse-moi, un instant s'il-te-plaît...". Il ouvre la fenêtre de son côté et vomit de manière élégante et raffinée. Je me moque de lui. C'est pathétique. Il sort un nouveau mouchoir de sa poche et se tamponne les lèvres. "Hum, oui, c'est assez gênant...Je te prie d'oublier cet épisode, tu seras gentil !". C'est alors que je suis comme congelé de l'intérieur, dans tout mon corps. Puis je sursaute. Depuis quand cette voiture a-t-elle démarré ? Et quand est-ce que je me suis attaché ? Le Directeur ressort son speach de présentation comme si de rien, me parlant de son école et bla, et bla, et blablabla... *

 

Attendez...Pourquoi vous me prenez pour un inhumain ?

 

* Sans la voir, je sens qu'il a une expression blasée. " Tu es un Furry désormais, toutes mes félicitations." Il frappe dans ses mains mais je sens dans sa voix et dans son geste qu'il se fout de ma gueule. Je m'énerve. Il me calme de sa voix froide et dominante : " Hell, ce que ces scientifiques t'ont fait est irréversible. Ton corps possède à présent des attributs et des instincts animaux. Tu n'es plus un humain. Il faudra t'y faire. Et tu auras tout le temps de t'y faire dans mon école. C'est bien la première fois en six-cents ans que j'accepte un élève gratuitement, alors montre-toi un peu docile ! Sans moi, tu serais devenu un animal totalement et tu serais mort au bout de quelques jours car ce n'est pas ta nature profonde, donc estime-toi heureux ! Maintenant, enfile ça ! ". Il me jette un tas d'habits. Chemise blanche, gilet brun clair en laine avec le même dessin que sur ses mouchoirs, pantalon bordeau et chaussures assorties au gilet. " Ce sera ton uniforme. Tu auras une chambre à la tour Ouest, celle réservée aux garçons. Tu seras dans une classe de jeunes de ton âge et de ton espèce, sauf pour les cours partagés. Ah, et si tu as trop d'absences, de retards ou de punitions, je te renvoie à la rue où ton avenir ne sera pas plus brillant que ce que tu vivais avant d'être enlevé. Je dirai même qu'il serait pire et très court, vu qu'aucun humain ne supportera ta vue sans avoir envie de te tuer pour te disséquer ensuite. ". Je déglutis avec difficulté. La menace est très claire, c'est la première fois que quelqu'un me fait flipper comme ça...Je passe l'uniforme scolaire sans discuter mais l'homme n'en a pas fini avec moi. " Ces tatouages sont indescents...on va les masquer. ". D'un claquement de doigts, je me retrouve avec une peau vierge et nette. Là, c'en est trop. Je vais pour m'élancer sur lui mais la limousine pile d'un coup sec, m'envoyant m'étaler par terre comme une m... Le Directeur m'ouvre la portière. "Voilà ta salle de classe. Ton premier cours commence dans quinze minutes. Bonne journée, Hell !". Son ton maternel jure terriblement avec le fait qu'il me chope par le col de chemise et la ceinture du pantalon pour me jeter dans la classe vide. Je l'insulte vigoureusement alors que la limousine s'éloigne de la fenêtre de la salle de classe. Je me décide aussitôt : escaladant le rebord de la fenêtre, je compte bien descendre les trois étages qui me séparent du plancher des vaches et me barrer d'ici, ni une, ni deux ! Sauf qu'à cet instant la porte s'ouvre et que mon regard croise celui rosé d'une fille qui, sans doute, doit être une "camarade de classe"...*

 

— Qu'est-ce que tu r'gardes ?!?

 

 

***

 

 

Elyn : * Depuis que je me suis retrouvée chez cette gentille dame et en bonne santé, soignée par ces gentils médecins, je me sentais mieux, le temps de me rétablir un peu et elle m'a un peu expliqué ce que j'allais devenir. Elle m'a dit que j'allais aller dans une superbe école pour apprendre a parler et tout plein d'autres choses, et surtout découvrir mon don qui se cache au fond de moi mais qui ne se dévoile pas encore. Quand j'ai été rétablie complètement, j'ai été présentée au Directeur, un homme très mystérieux vêtu de noir qui ne laisse même pas apparaitre son visage, malgré tout il s'est adressé a moi avec une voix assez douce, il arrivait quand même a me rassurer, ce qui contrastait beaucoup avec son apparence. Il m'a donné un petit carnet avec le règlement et c'est aussi dedans que je devrais prendre notes de mes devoirs, cela s'appelle donc un "journal de classe" je ne connaissais pas cela, un uniforme, ma carte d'étudiante, ... Pour bien me préparer, avec Léo, c'est l'abréviation de Léonie la gentille dame qui m'a prise en charge, on a révisé le règlement elle voulait s'assurer que je l'avais bien compris, puis aussi elle m'a acheté un joli petit tableau blanc et des feutres qui rentrent dans mon joli petit sac rose, assorti a mon uniforme, comme ça je pourrais essayer de communiquer avec les autres élèves, j'espère qu'ils arriveront a me comprendre et que moi j'arriverais vite a apprendre a parler leur langue. Me voila presque prête, aujourd'hui je découvre les lieux, de longs couloirs, j'ai aussi pu voir notre chambre a nous les filles, elle est tellement belle, j'espère que les autres filles seront gentilles. Le parc est aussi très bien, j'espère qu'il fera bientôt un beau temps pour pouvoir m'y promener! Me voila maintenant prête pour assister au premier cours. J'étais très stressée, c'était là tout prêt, la salle de classe était au fond du couloir à gauche, je ne pouvais pas me tromper, je me rapprochais de plus en plus, le stress montait toujours plus a chaque pas, me voila en face, il ne restait qu'a pousser la porte j'étais un peu en avance, je poussais la porte doucement et là je fus surprise, tout d'abord parce qu'il n'y avait encore personne, enfin si, un seul garçon, mais que faisait-il a cheval sur le rebord de la fenêtre ? Prenait-il l'air ou était il sur le point de sauter? Je le regardais en penchant la tête sur le coté il n'y eu qu'un petit son très doux qui sortit de ma bouche *

 

Nyu?

 

 

***

 

 

Prof Sil : * Après des vacances passées enfermées dans ma chambre à l'Élysion, entourée de mes livres de voyance, mes cartes de tarot divinatoire et tous mes outils dont les noms ne vous parleraient pas, le mois de Septembre était déjà revenu, traître qu'il est. Alors que je suis totalement plongée dans une scéance de spiritisme, mon portable sonne. J'interromps mes incantations et décroche. M. le Directeur me rappelle que j'ai cours dans quarante-cinq minutes, qu'aujourd'hui c'est la rentrée et qu'il attend de moi de donner mon maximum, comme toujours. Ah ? Tiens ? C'est aujourd'hui ? Je raccroche sans avoir prononcé le moindre mot et me relève. Je souffle et range la vingtaine de bougies qui parsemaient le sol. Puis, je passe un coup de balais-serpillère sur mon pentagramme de protection que j'avais tracé à la craie au milieu de ma chambre. Puis, je pars en quête de sous-vêtements et d'habits. Oui car il paraît que cela ne se fait pas d'arriver en classe complètement nue... Donc je me revêts d'une jupe crayon noire, d'un chemisier blanc avec un grand ruban pour serrer le col, une ceinture pour décorer l'ensemble...mais très vite un de mes serpents de compagnie

-- j'en ai une centaine dans des vivariums immenses -- grimpe pour m'enserrer la taille, sous les sifflements jaloux des autres sur ma tête. *

 

OH ! LA FERME !! Pipou à le droit de m'accompagner, il est sociable avec les enfants, lui au moins ! Vous, je vais vous trancher court ! Le carré à la Mireille Matthieu se rapproche, c'est moi qui vous le dit !

 

* Bien sûr, ayant vu Pipou faire, Arnold veut l'imiter et m'enlace la cheville avec un petit regard rubis tout doux et tout tendre. Bien entendu, je ne lui résiste pas. *

 

Toi aussi tu peux venir, Arnold. Quand j'aurai les cheveux courts, toi et Pipou vous pourrez devenir mes nouveaux serpents de Gorgone !

 

* Les autres enragent et cherchent à me mordre. A coups de giffles cinglantes, je calme tout le monde. *

 

—  On va être en retard, enfants du Démon !

 

* Je ramasse ma malette qui prend la poussière depuis le mois de juin et sort après avoir enfilé des escarpins noirs. Je déhambule dans les couloirs que je connais par coeur. Ma salle de classe n'a jamais changé depuis que je suis devenue professeure, à croire que le Directeur savait que le changement à tendance à me perturber. J'ouvre la porte et entre avec le souvenir du nombre de fois que j'ai effectué ce simple geste qui pourtant me donne toujours des frissons d'excitation sur tout le corps. Je m'installe à mon bureau et range mes stylos  alphabétiquement par couleur, taille, forme et remplissage de cartouche en attendant que mes élèves arrivent. De ce que mon don peut me faire voir, je serai la professeure principale de la classe de Furries, cette année. Intéressant... Quelques éléments se dessinent petit à petit dans mon esprit avec quelques traits de caractères et deux trois indices sur leur avenir... Tiens, alors que l'un d'eux se présentait à ma vision mystique, le voilà qui déboule par la fenêtre ouverte, descendu de manière peu élégante par le Directeur depuis sa limousine rose. J'en reste bouche-bée de stupéfaction. Jamais le Directeur ne s'était déplacé pour un élève... Immobile sur mon fauteuil, le jeune Furry ne me remarque pas. Sitôt la voiture disparue, il enjambe le bord de la fenêtre dans le but de passer de l'autre côté. Mon don me fait voir qu'il ne souhaite pas mourir aujourd'hui, mais mon rôle de professeure est sans doute de sanctionner un tel acte imprudent. J'ouvre la bouche pour parler quand soudain la porte s'ouvre et laisse apparaître la plus mignonne petite boule de poils qu'il m'ait été donné de voir. Je suspendais ma phrase, attendant de voir ce qu'elle allait dire en voyant l'autre cascadeur de l'extrême... et son "Nyu" me tira un petit cri digne de la meilleure groupie du monde. *

 

—  Mooooooooooooooooooooooh !!! Qu'elle est mignonne !!! Entrez, n'ayez pas peur ! Installez-vous où bon vous semble. Et vous, Monsieur Piektrovsky, revenez avec nous immédiatement ! Et prenez un mouchoir pour vous essuyer le visage, vous avez saigné après vous être griffé vous même.

 

 

 

***

 

 

 

Athéa : « Lève-toi petite corail, lève-toi petite corail, lève-toi petite corail …. »

* Mon réveil …. Voilà ce que j’entends chaque matin lorsque je dois me lever, et bien que j’essaye de l’ignorer, ce maudit réveil insiste pour que je me lève, non mais sérieusement est ce que j’ai une tête de corail ? Agacée par cette phrase pré-enregistrée dans un coquillage,  je finis par lui écraser mon oreiller sur son nacre, étouffant ainsi cette sonnerie plus qu'agaçante, mais voilà, il était trop tard, j’étais réveillée. J’ouvris donc un œil et soulevais mon oreiller afin de voir l’heure qu’il était, cinq heure et demi, bien j’étais a l’heure. Je sortis de mon lit et me dirigeais machinalement vers mes rideaux afin de faire entrer la lumière, mais bien sûr il faisait encore nuit dehors, donc forcement cela ne servait pas à grand-chose, mais vu que je ne retrouverais le confort de ma chambre que ce soir il fallait bien que je le fasse tout de suite. Bien ! J’enfilais ensuite ma robe de chambre en satin blanc dont l’écusson de l’école était brodé sur la droite ainsi que mon prénom, je chaussais mes pantoufles et sortis ensuite de ma chambre, l’école était d’un calme olympien, rien de bien inhabituel puisque la rentrée ne commençait qu’a 8h ce qui me donnait le temps d’arpenter ces longs couloirs aux dorures magnifiques, seule, avant qu’ils ne soient envahis par une horde d’élèves surexcités qui ne feront même pas attention a une petite bibliothécaire comme moi. L’année dernière plus de la moitié des élèves ignoraient jusqu’à mon prénom… bref j’arrivais enfin a destination, la piscine mon endroit préféré après la bibliothèque , a cette heure-ci l’eau est calme sans aucune onde a la surface, je la regarde , je sens qu’elle m’appelle, ma peau frémit rien qu’a s’imaginer caresser la douceur de l’eau , je contourne le bassin , retire mes pantoufles, je balaye le lieu du regard afin de m’assurer que je suis bien seule, puis je retire ma robe de chambre me retrouvant ainsi nue , ma peau frisonne , il ne fait pas très chaud a cette heure-ci, puis après avoir inspiré profondément je plonge dans le bassin, aussitôt au contact de l’eau mon corps se métamorphose , mes jambes fusionnent pour former un queue magnifique , de fines écailles viennent se former sur ma poitrine et me voilà lancée a une vitesse fulgurante sous l’eau. J’aime commencer ma journée ainsi ! Apres ce bain matinal et un bon petit déjeuner, je décidais de me préparer, ma tenue était déjà choisie depuis plus d’une semaine et tandis que je me préparais en chantonnant une vielle chanson de marin qui étrangement plaisait a énormément de monde je refaisais dans ma tête le point *

 

** Bibliothèque rangée, livres scolaires classés et prêts a être distribués, emplois du temps prêts a être distribués également... Tout est prêt  ! **

 

* Je jetais un rapide coup d’œil a ma montre, elle affichait 7h45 j’étais a l’heure, je me regardais une dernière fois dans le miroir, j’étais particulièrement jolie aujourd’hui, je me fis un clin d’œil et sortis une nouvelle fois de ma chambre, je longeais un long couloir et disparus derrière une tenture me retrouvant ainsi directement dans la bibliothèque, pratique ce petit passage secret ! La bibliothèque était immense et pourtant cela ne m’a jamais empêché de lire le moindre mot, la moindre phrase ou petit paragraphe de chaque livre qu’elle contient. Cette bibliothèque est une vrai merveille de connaissances, c’est mon petit bijou. Bien, l’heure approchait a grands pas et je devais apporter les emplois du temps a chaque professeur, les cours débutaient a 8h30 et il ne me restait qu’une demi-heure pour faire ma distribution heureusement pour moi le concierge de l’école a un petit faible pour moi, ce qui me permet de l’embaucher pour m’aider , ce qui bien sûr ne le gênait pas le moins du monde, ainsi la demi-heure écoulée, il ne me restait plus que l’emploi du temps de la classe de mademoiselle Stil. Cette jeune femme est une bénédiction pour moi, une vraie bouffée d’oxygène. Quand on déprime, inutile d’aller voir un psy ! Avec elle, il suffisait de l’observer avec ses serpents pour éclater de rire, je l’adore ! J’étais arrivée devant sa classe, une légère impression s’empara de moi, je savais que les élèves étaient pour la plupart déjà arrivés et je détestais me faire remarquer, bon tant pis je devais y aller. Je frappais doucement a la porte , malheureusement je n’entendis pas un bruit je décidais d’entrer quand même, mes yeux se portèrent directement sur un jeune homme aux cheveux flamboyants qui regardait l’assistance avec un regard plutôt méprisant. Encore un furry en détresse, le directeur adore prendre ces jeunes la sous son aile... Puis mon regard croisa celui d’une adorable furry tout de rose vêtue. Elle était vraiment mignonne, je lui souris et chercha ensuite des yeux Theresa je la trouva assise à son bureau, attendant que le calme revienne, ce qui ce fit lorsque bien sur je venais d’entrer. Comme d’habitude a chaque fois que je rentre dans une pièce, plus un bruit ne circule, c’est assez dérangeant je dois dire. Mes joues se mirent a rougir et j’avala une grosse gorgée de salive avant d’entrouvrir mes lèvres*

 

— Bonjour, mademoiselle Stil. Je viens vous transmettre les emplois du temps pour vos élèves

 

* Je m’approcha du bureau et les déposa dessus, dans un petit coin afin de ne pas déranger le rangement méthodique de Teresa *

 

— Il faudra également que tu viennes a la bibliothèque avec ta classe afin de leurs distribuer leurs livres d’études .

 

 

 

***

 

 

 

Elliot : * La fille chat-rose me jetait un regard en biais, la tête penchée sur son épaule, avant de sortir un espèce de miaulement de chaton écoeurant. Je m'apprête à réagir quand soudain un cri digne d'une fan de Justin Bieber me perce les tympans. J'en manquais de lâcher le rebord de la fenêtre. Depuis le début, je me croyais seul dans la classe, pourtant il s'avérait que mes sens avaient été trompés. Voyant que la voix venait du bureau du professeur et que les ordres donnés étaient prononcés sur un ton faussement joyeux, je me contente de repasser par-dessus bord pour rejoindre les deux femm... Une minute.....................................................................................................Pendant un long moment, mon regard émeraude passe de la demoiselle couverte de poils bruns et roses, avec de grandes oreilles et une longue queue animales, à la prof aux cheveux habités de serpents sifflant à tout va...............................................................Mon cerveau se met aux abonnés absents, laissant libre court à ma langue de s'exprimer, ce qui donne, à peu près, ceci : *

 

— QU... QUOI ? QUE ? QUI ? QUAND ? HEIIIIIIIIIIIIIN ?!? N... NAN MAIS C'EST QUOI CE DÉLIRE ? C'EST UNE ÉCOLE OU FAUT VENIR COSTUMÉ OU QUOI ??!!??  JE SAVAIS QUE CE DIRLO EN PRENAIT DE LA BONNE MAIS LA IL A FAIT TOURNÉ A TOUT LE MONDE !!!

 

* Un léger détail me frappe alors, réanimant mon cerveau l'instant d'une seconde : les serpents sifflaient et bougeaient pour de vrai. Et les autres élèves qui entrent dans la classe ont tous des queues, des oreilles chelou, des poils, des plumes et tous ces...ces...trucs qui n'ont rien à foutre sur une personne normale ! .........OK, ce ne sont pas des costumes. Je me raccroche à la fenêtre, sentant mes genoux se plier tout seuls. Ma conscience hésitait entre se faire la malle et se faire la malle. Néanmois, j'avais encore une fierté et un égo à défendre, alors je m'en tiens à rester la bouche bée et le regard hagard. C'est alors qu'on frappe tout doucement à la porte. Une femme entre, timide comme tout. Elle dépose un tas de feuilles sur le bureau trop parfaitement rangé de la dame aux serpents qui ne me quitte pas du regard. Un truc cloche. Je regarde plus attentivement à travers ses lunettes rondes aux montures épaisses...Et flippe à mort en ayant un mouvement de recul si brutal que j'en renverse un bureau. *

 

—  MAIS C'EST DÉGUEULASSE VOS YEUX !! SI C'EST UNE CONJONCTIVITE FAUT VOUS SOIGNER !!! ON DIRAIT UN PUTAIN DE ZOMBACK !!!

 

* Sa réaction me déstabilise plus encore que je ne le suis : elle éclate de rire. J'avise alors la porte dans une tentative de fuite, mais tous les regards sont tournés vers moi...*

 

**Du calme, Hell...Réfléchis, faut te tirer de là...**

 

 

 

 

***

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elyn:  * Je sursautais à l' instant où j'avais entendu ce son aigüe qui venait de notre professeure, je ne l'avais pas vu en entrant. Ce jeune homme quant a lui avait l'air tellement surpris... mais de quoi? Cela devait peut être venir de notre apparence, pourtant il était presque comme moi, une longue queue et des oreilles poilues juste la couleur changeait... J'étais scotchée là près de la porte alors que notre professeure nous demandait de nous asseoir, ce que ne fit pas non plus le jeune homme sur le coup comme moi, j'attendais qu'il décide de s'asseoir pour ne pas m'installer près de lui, il me faisait un peu peur.... Je m'apprêtais à avancer vers une place puisque lui ne se décidait pas a se décrocher de la fenêtre, c'est a cet instant qu'une ruée d'élèves est arrivée, me bousculant, je finis par terre me faisant presque piétiner, les élèves prenaient chacun une place. Je me relevais doucement, j'avais quelques égratignures sur les genoux mais rien de cassé heureusement, puis me mets à frotter ma jupe un peu avant d'aller m'installer, bien sur il ne restait plus que deux places libres cote a cote, je me dirigeais vers celles ci avant que la porte ne s'ouvre de nouveau je n'en avais pas eu le temps de m'asseoir, laissant place a une jolie demoiselle, nos regards se croisèrent un instant, elle venait pour déposer tout sagement les emplois du temps, je me dirigeais vers ma place, avant de m'asseoir je sortis un petit mouchoir doux et soyeux tout propre pour le donner au garçon qui ne s'était toujours pas essuyer le visage, du sang coulait encore le long de sa joue, je lui mis entre ses mains un peu de force avant d'aller m'asseoir sans un mot *

 

 

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