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~ Chapitre 10 ~ Spécial :

Le Grand Bal de la Rentrée ~

 

 

Avec : Zéro , Athéa , Teresa , Zéphyr ,   ...

 

 

 

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***

 

 

Gilbert : * Nouvel ordre du Directeur : surveiller "de pas trop près toutefois" le bal de ce soir. Bon...plus vague, tu meurs. Qu'entend-il par "de pas trop près" ? Genre si je reste sous ma couette, c'est bon ou c'est encore trop près ? Le Corbeau croassa.*

 

** Raven, va à cette soirée et lèche les bottes de l'efféminé en noir ! Fais ce que tu veux, mais tu dois t'attirer toute sa sympathie ! **

 

** Ce que je veux ? Vraiment ? Vous n'interviendrez pas ? **

 

** Bouge ton cul au lieu de me faire répéter ! **

 

* Ni une, ni deux, je claquais des doigts. Me voilà revêtu d'une chemise noire ouverte sur mes pectoraux, un pantalon de cuir noir maintenu par une ceinture dont la boucle représentait le crâne d'un corbeau, et des bottines toujours noires. Je me rendais sur place et accueillais les personnes qui arrivaient lentement mais en masse. A voir les tenues, on se serait crû à la cérémonie des Oscars. Monsieur Infinitae avait mis les formes il faut dire. Pour sa première année en tant que professeur, il ne lésinait pas sur les moyens ! Dès que je vis le Directeur, je le suivis comme un fidèle toutou, ou plutôt comme une seconde ombre. Il me confiait diverses petites tâches que j'accomplissais au plus vite pour retourner aussitôt vers lui. Il finit par me demander d'aller quérir Monsieur Infinitae. A son ton, je sentais qu'il était persuadé que je trouverais le professeur en compagnie, mais pas forcément bonne... Interrogeant les ombres, je sus que Zéro se trouvait sur l'un des balcons. Je fonçais donc mais me retrouvais bloqué par une armoire à glace avec une oreillette qui, bien que plus petite que moi, se refusa de me laisser passer tant que je ne lui annonçais pas que c'était le Directeur qui m'envoyait. Mais à peine arrivais-je sur le balcon que le professeur partit en direction inverse. Louche...très louche... Je sursautais soudain en réalisant qui était également présente sur le balcon. *

 

- A...Athéa ? Vous pleurez ?

 

* Je regardais en arrière avant de paniquer.*

 

- Monsieur Infinitae vous a-t-il fait quelque chose de déplacé ? Souhaitez-vous que j'aille chercher le Directeur ?

 

* Je m'étais approché d'elle, ne sachant trop comment m'y prendre pour la calmer. Et ce maudit démon qui jouait les absents !*

 

 

 

 

***

 

 

Lexy : *  Si ça ne dépendait que de moi, je serais dans l'arène à perfectionner mes techniques de combat, et pas dans cette ridicule soirée-karaoké pour gens friqués ! Non mais regardez-moi comme ils se pavanent tous ! Avec leur maquillage excessif, leurs tenues genre ça part défiler à Cannes après la treizième coupe de champagne !

Et c'est ce que je comptais faire d'ailleurs, au début. J'étais en train de marcher vers le portail inter-dimensionnel pour aller m'entraîner en paix...mais j'ai croisé l'autre abruti tout de noir au visage invisible. Il en a pas marre de jouer son rôle entre Dumbledore et Pascal le Grand Frère !?! Le voilà qui me prend par le bras et me tire en arrière... et de sa voix molle comme la bouche d'un nourrisson, me sortir :

" Eh bien, miss Mac-Iav Elick, pas encore en tenue ?".

Je le dévisageais comme s'il avait trois nez au milieu du torse.*

 

- Euuuuuuuuuuuuh...vous voyez bien que si...

 

* Je baissais le regard sur mon short noir ultra-court de sport et ma brassière assortie. J'avais attaché mes longs cheveux en une queue de cheval haute et protégé mes ailes encore en convalescence avec des bandages spéciaux de la même couleur que mes plumes pour les rendre plus discrets.

"J'aime moins les baskets...et un peu de couleur ou de paillettes serait plus festif pour l'occasion... De plus qu'un peu plus de...couvrance !".*

 

- Vous avez formé Jean-Paul Gaultier maintenant ? Sérieux, vous me voyez à ce bal de nazes ?

 

* "Je vous y vois très bien, miss Mac-Iav Elick. Et vos camarades qui ont eu la bonté de vous choisir comme déléguée seront d'autant plus ravis de vous y retrouver. Ce serait une belle façon de les remercier de la confiance qu'ils ont eu en vous !".

Non mais il a pété les boulons, papy ? *

 

- Vous avez déjà vu un ange en remercier un autre ? A part dans les films de gonzesses sous hormones, je veux dire... On est plus du genre à mettre des taquets dans la bouche des autres qu'à éprouver toute forme de "reconnaissance"...

 

* "Mais nous sommes dans un lieu et à une époque où nous devenons tous civilisés, miss Mac-Iav Ellick. Alors pailletons cette tenue et cachons ce corps un peu trop dévoilé... Voilà ! "

AH BAH OUI ! VOILA, COMME QU'IL DIT !!!*

 

- Vous vous foutez de ma gueule ?

 

* Il rit simplement avant de me pousser en avant. C'est ainsi que je franchis les portes de la salle où le prof' d'Arts avait organisé sa petite sauterie débile. Pas mal de regards se tournèrent vers moi et je me mis à rougir, entre honte totale et furie rageuse. Vous vous demandez sans doute en quoi le Directeur avait changé ma tenue de sport, hein ? Vous voyez Jessica Rabbit ? Voilà, voilà, comme qu'il disait !

Non mais sérieusement...j'avais envie de changer l'école en banquise !

"Hum, salut ! Pardon de te déranger mais j'ai un petit service à te demander...Lexy, c'est cela ? Moi c'est Heinricht, je tiens le bar ce soir et...et j'aurais grandement besoin de glaçons, si possible ?"

Je le regardais avec un air d'autoroute. Et puis j'eus une esquisse de sourire (ce qui n'était pas très sexy chez moi...le manque de pratique, que voulez-vous). *

 

- Oh, mais bien sûr... tu veux que j'aille chanter "Libérée, Délivrée" ensuite ?

 

* Je lui envoyais mon poing dans le nez, déchaînant toute ma colère et ma frustration que je ne pouvais démontrer sur le Directeur, de peur d'être directement renvoyée. Le pauvre mini barman apprit à voler à ses dépends...puis je le congelais d'un bloc en plein vol et il s'écrasa au sol en mode méga-glaçon. Je m'approchais alors, piquée à vif. *

 

- Les gens n'auront qu'à te lécher s'ils veulent se rafraîchir. Je suis pas un distributeur à glace, pigé ?

 

 

***

 

 

Heinricht : * "Gare au cœur de glace" disait la chanson ? Ce prélude de "La reine des neiges" m'avait franchement laissé de glace ! Le glaçon que j'étais devenu ne trouvait franchement pas drôle la façon qu'avait eu l'ange de répondre à ma demande alors que j'allais lui proposer une compensation ! Très bien ! Je me concentra et émis un son strident qui fit mal aux tympans près de moi. La glace résonna et vola en éclat. Un morceau alla se ficher dans la tête d' "Elsa" ! J'allais régler ça à coups d'ondes soniques quand Zéro me barra le passage pour que rien ne dégénère. Ben voyons! Ça va être de ma faute, c'est ça ?Je choisis malgré tout de rendre l'ange muette pour le reste de la soirée ! Elle s'exprime peu, mais j'espère bien qu'elle hurlera en silence un moment ! Je pris un des morceaux de glace laissé au sol et l'amena au bar. J'allais tout juste réouvrir lorsque Mary se mit à chanter. La pancarte resta à sa place. Je n'écoutais pas, je buvais juste les sons qu'elle produisait. Puis je me concentra et ajouta à sa voix et à la musique un son de stradivarius qu'elle seule reconnaîtrait.*

 

 

 

 

***

 

 

Athéa : * Je ne savais pas comment agir, si je lui répondais c’était au risque que ces ombres ne lui fassent du mal et si je ne lui répondais pas il irait surement voir le directeur et Zéro aurais des ennuis. Je ne pensais pas qu’avoir une vie sociale était aussi compliqué, je m’efforça donc de sourire et sécha mes larmes rapidement avant de tenter une réponse aussi sincère que possible.*

 

- Non… ne vous inquiétez pas … Il ne m’a rien fait de mal, juste un petit différent mais rien de grave, ne vous en faites pas.

 

* Aussitôt je détourna la conversation pour ne pas m’étendre sur ce sujet.*

 

- Je vois que vous vous êtes mis sur votre 31…. Vous êtes très élégant, sachez le !

 

* Je ne pus m’empêcher de l’admirer sous toutes les coutures, bien que je m’étais juré de ne plus le faire. Mes yeux, eux, étaient loin de vouloir m’écouter et alors que je me perdais dans son élégance et sa carrure d’Apollon, je remarqua qu’il s’était mis à me regarder lui aussi. Aussitôt, je me suis mise à rougir et détourna la tête, préférant regarder le ciel étoilé.*

 

- Pardonnez-moi… je me suis égarée… le…hum….ciel est magnifique à cette période de l’année, vous trouvez pas ?

 

 

 

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