{ RP }   Élysion's High School 

~ Chapitre 10 ~ Spécial :

Le Grand Bal de la Rentrée ~

 

 

Avec : Zéro , Athéa , Teresa , Zéphyr ,   ...

 

 

 

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Mary : * Ce soir, c'était le grand soir, Le soir du grand bal. Ce jour dont les élèves n'arrêtent pas de discuter, dans les couloirs ou dans leurs chambres pour tout planifier, et avec évidence j'étais bien la seule à ne pas l'avoir fait, les filles de ma chambre étaient toutes prêtes, leurs tenues et tout ce qui va avec préparées à l'avance, je devais être la seule à ne pas l'avoir fait... et puis je n'avais pas dix-milles robes dans ma penderie, pas comme la majorité des filles ici entrée dans cette école grâce au fric de leurs parents... Le bal avait déjà commencé, je faisais au plus vite pour me préparer. Je m'habillais d'une petite robe simple, des chaussures à talons toutes aussi simples blanche, quelques bijoux argentés, un petit sac blanc. Je tressais mes cheveux et les décorais de petites déco pour cheveux en fleur blanche et argent, un maquillage léger. J'étais enfin prête! J'arrivais, avec du retard mais j'étais bien là! Je n'imaginais pas qu'il y aurait autant de monde! La prestation de Vicerys touchait à sa fin, dès qu'elle avait terminé, les musiciens demandaient à des élèves à venir sur scène mais personne ne se bousculait pour monter sur scène. Ils procédaient donc à une sélection en salle grâce a un projecteur... Sur qui ce choix aléatoire était il tombé a votre avis ?... La foule s'écartait pour me laisser passer...*

 

** Bon, bon puisque ce petit monde a l'air d'insister...**

 

* Je m'avançais jusqu'a la scène, j'avais des partitions sur moi que je donnais aux musiciens, je stressais et la musique commençait...*

 

**Quand il faut y aller, faut y aller...**

 

* Je faisais très vite le vide dans mon esprit, me concentrant sur mes paroles*

[ https://www.youtube.com/watch?v=pwKkjLOHd7s ]

 

~ ♫ In this house where I grew up,

with cosy chair and broken cups,

memories piled up to the ceiling,

can they tell what I'm feeling.

I know this house outside and in,

but three birds fly upon my skin,

lay my head down in the darkness,

like so many nights before this.

 

[Refrain:]

In this bed where I rest,

I'm homeless.

This house I know best,

but I'm homeless.

My hunger it grows,

and it won't let me go.

And it burns in my chest,

I'm homeless.

 

Heavy steps on hardwood floors,

into my room through broken doors,

try to leave this day behind me,

but peace will never find me.

 

[Refrain]

 

I have a place I can call my own,

that's where I go 'til the night is gone,

I travel my mind and into my heart,

nobody knows when I go that far.

 

[Refrain et final]

 

* Je ne m'attendais pas à de telles réactions des élèves, et à de tels applaudissements, ils en redemandaient encore, mais s'en était assez pour moi, peut être plus tard... Je récupérais mes partitions et descendais de la scène puis allais me réfugier dans un coin de la salle. *

 

 

 

 

 

***

 

 

Shaiyenne : * Les paroles de Zéro transperçèrent en plein coeur la jeune femme. Elle le fixa en écoutant ses pensées déferler dans les siennes. Elle eut des sourires à certaines paroles. Qu'est-ce qu'il lui arrivait..? Elle se noyait dans le regard de Zéro et buvait ses paroles. C'est là que l'homme lui fit la proposition de le retrouver sur un certain balcon. La jeune femme regarda Zéro déposer un baiser sur sa main et s'en aller en direction du balcon. La jeune femme était face à un dilemme. Elle fit quelques pas dans une direction, puis une autre... Au bout de quelques minutes, elle finit par rejoindre Zéro sur le balcon. Elle traversa les épais rideaux rouges et fixa Zéro qui lui tournait le dos et observait la vue, elle s'approcha doucement et reprit.*

 

- Non, tu ne me choques pas, du moins, pas dans tes paroles, mais par tes actions. Autant tu peux être doux, attentif, autant ton regard peut se transformer en lame quand il se pose sur une autre femme...

 

* Elle marqua un moment de pause, en se rendant compte de ce qu'elle venait de dire. En une phrase la voilà se mettant pratiquement à nue, mais qu'est-ce qu'il lui prenait ? Cela ne lui ressemblait pas du tout. Elle reprit, une fois à ses cotés en fixant le ciel étoilé.*

 

- Je ne quitte plus tes pensées, permets-moi d'en douter. Et tomber amoureux ne s'enseigne pas, tu devrais le savoir en tant que professeur d'arts. Bien, généralement l'amour est comparé à l'art, je ne pense pas me tromper. Pour en revenir à tes pensées, je ne les quitte peut-être pas, mais d'autres les occupent, et cela, ma jalousie ne le supportera pas.

 

* Elle se stoppa à nouveau en se mordant fort la lèvre. Elle n'en revenait pas d'avoir encore une fois ouvert son coeur, sans même prendre de précaution, cela risquerait de lui coûter cher. Elle soupira un long moment, en examinant la situation d'un regard extérieur, certes il ne quittait plus ses pensées, et elle ne contrôlait pas ses excès qui, il faut se l'avouer, ressemblent à de la jalousie.. Mais ça lui faisait mal.. Elle secoua la tête et regarda Zéro à nouveau.*

 

 

 

***

 

 

Professeur Infinitae : * Mais qu'est-ce que je foutais ??? J'allais ruiner ma carrière de professeur avec ces conneries ! Sans parler du scandale que cela déclencherait...sans doute le plus grand de toute mon histoire ! J'allais encore me faire haïr de mes parents, pour le coup... Mais en même temps, j'espérais tellement qu'elle viendrait... Alors quand j'entendis le bruit de talons fouler le carrelage du balcon, je sentis ma vie basculer toute entière. Cela avait un côté interdit qui m'excitait. Mais surtout, un côté inédit que je crevais de découvrir... Elle s'exprima alors. Je fus étonné de découvrir l'ampleur de sa jalousie, bien que cela ne se lise pas sur mon expression que je gardais tranquille. Une fois qu'elle eut fini de parler, je me retournais pour appuyer mon dos et mes coudes sur le bord de la balustrade. Le regard dans le vague, le vent agitant mes cheveux décoiffés, je m'ouvrais pour la première fois... *

 

- Oh oui...l'Amour est sans aucun doute un Art... Un Art que je ne maîtrise pas. J'aime mes parents parce qu'ils sont mes parents. J'aime mes œuvres parce qu'elles sont ma passion. J'aime ce que je fais parce que c'est ma vie. Mais Aimer quelqu'un avec un grand "A" et tout ce que cela représente... je n'y ai jamais été entraîné...

 

* J'affichais un sourire, baissant le regard vers le sol.*

 

- Tu ignores tout de moi... qui je suis vraiment, ce que je représente pour cette planète... c'est ce qui te rend si particulière à mes yeux. Oui, les femmes tournent autour de moi. Oui, je ne les repousse pas. Parce que jusqu'à présent, je n'avais aucune raison de les repousser. Mais qu'est-ce qui leur plaît chez moi ? Mon apparence ? Ma carrière ? Mon nom ? Absolument. Ma personnalité ? Sûrement pas, elles s'en foutent royalement. Je n'ai jamais parlé à personne avec autant de liberté que depuis ma rencontre avec une jeune demoiselle qui se sentait perdue en arrivant ici et avec laquelle j'ai partagé un sandwich en toute innocente au bord de mon endroit favoris. Je n'y avais jamais emmené personne avant. Pourquoi ? Parce que je n'en voyais pas l'intérêt, puisque personne ne se soucie jamais de me connaître vraiment...

 

* Je déglutissais, le poids de ma solitude resserrant ma gorge. Je pris une grande inspiration avant de poursuivre. *

 

- Cette attirance que j'ai pour la luxure, je la dois en grande partie à ce sentiment de vide qu'il y a en moi...depuis toujours. Ca, et sans doute aussi le bordel génétique d'un hybride de démon et d'elfe... Avoue que les deux sont déjà de base pas mal portés sur la chose, naturellement... alors les deux combinés, voilà le bordel !

 

* Je riais. Il me fallait détourner le sujet, cela devenait trop intime là... et puis, ce n'était pas vraiment ce que j'avais besoin de lui faire entendre...*

 

- Je te ferai du mal, que je le veuille ou non, Shaiyenne. C'est comme ça...

 

* Je plantais mon regard dans le sien. J'étais sérieux, mais au fond de moi, je détestais chacune de mes paroles qui suivirent...*

 

- Ce soir, j'ai fait en sorte que nous ayons cette liberté, pour parler sans risquer des reproches. Reproches qui seraient clairement fondés. Je suis ton professeur, et ce, pour les quatre prochaines années. Je ne quitterai pas mon boulot car il m'apporte plus qu'aucun autre de mes emplois dont je te parlerai un jour, si tu le souhaites. Je me sens libre en étant ici. Mais cette liberté est limitée, et tu es de l'autre côté de la frontière. Ce soir, je m'autorise à faire un doigt d'honneur aux douaniers, mais ce ne sera que le temps d'un soir. Dès demain, je serai ton professeur, et toi l'une de mes élèves. Je ne ruinerais ni ta scolarité, ni ton nom en t'imposant une relation qui serait mal vue de tous. Même si j'en crève d'envie...

 

 

 

 

***

 

 

Athéa : * Bon, moi qui tenais à me faire discrète... pour le coup c’était loupé car voilà ma charmante Térésa toujours aussi séduisante qui se jette à mon cou et me complimente sur ma tenue.*

 

- Je te remercie tu es ….

 

* Mais la voilà qui repart aussi vite qu’elle était venue, me priant de me trouver un homme sur le champ car il y avait urgence selon elle *

 

- … Charmante aussi, Térésa…

 

* Et me voilà de nouveau perdue au milieu d’une foule d’adolescents surexcités et de professeurs tout aussi surexcités, je me mordis la lèvre tout en serrant mon petit sac entre mes doigts. Je ne me sentais vraiment pas à l’aise dans ce genre de soirées et je n’avais qu’une envie, me refugier dans ma bibliothèque. Mais quand faut y aller … faut y aller, j’attrapais une coupe de champagne au passage et la bus d’une seule traite afin de me donner le courage nécessaire pour affronter cette horde. Je me fis aussi discrète que possible, écoutant la musique d’une oreille attentive tout en gardant un œil sur la piste de danse, les adolescents semblaient apprécier ce bal et fallait bien admettre que Zéro avait mis le paquet pour que tout soit parfait. Je balayais la salle du regard, à la recherche de Gil, j’espérais le retrouver ici, à vrai dire c’était l’unique raison pour laquelle je me suis décidé à venir… pouvoir ne serait-ce que l’apercevoir me remplirait de joie, mais pas le moindre signe… peut-être était-il seulement en retard ? Du moins c’est ce que je tentais de me convaincre. Puis voilà que j’aperçus le concierge, vous savez celui qui me court après depuis quelques années déjà … ah non pas lui je ne tenais vraiment pas a le voir et encore moins lui parler et surtout pas danser avec lui ! Il me fallait trouver une cachette et très vite… Paniquée, je regardais tout autour de moi et …. Miracle un balcon ! Sans attendre je me précipitais vers celui-ci, attrapant un verre au passage, au moins ici je n’aurais aucun problème. Cela faisait peut être une bonne demi-heure que j’admirais les étoiles tout en fredonnant les chansons qui venaient de l’intérieur quand j’entendis des pas se diriger vers moi, paniquée à l’idée de me retrouver face à face avec le concierge, je me dissimula tant bien que mal derrière un énorme pot de fleur , de ma cachette je pouvais entrevoir le reste du balcon et quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaitre Zéro. Je profita de ce moment pour l’admirer , mes yeux parcourraient son corps parfait , ce bellâtre était d’une beauté sans faille, il n’avait rien à envier à qui que ce soit . Puis une jeune étudiante finit par le rejoindre et je me retrouva malgré prise dans une discussion dont je n’aurais sans doute jamais du entendre… c’était bien ma vaine tiens et comment je sors de là moi maintenant ! *

 

 

 

***

 

 

Shaiyenne : *La discussion était tel à un roman à l'eau de rose, qu'on pouvait trouver dans tous les livres, elle l'écoutait attentivement jusqu'à ce que les paroles prennent une autre tournure, qui sonnait malheureusement faux dans la bouche de son propriétaire. Shaiyenne le sentit, mais surtout en ayant pu voir un aperçu de ses pensées, c'était loin de ce qu'il chantait depuis le début. Elle sourit et quitta le regard de celui-ci pour regarder les étoiles.*

 

-Parler, parler pour ne pas agir. Parler, parler, pour au final se défiler. C'est comme dire savoir voler et sauter dans le vide. Se mentir à soit même c'est mal...

 

* La température se réchauffa, la jeune femme fit volte face et le fusilla d'un regard noir.*

 

-Monsieur le professeur, je vous pris de m'excuser pour mon comportement des plus irrespectueux. Cela ne se reproduira plus. Pour ne pas dire jamais. Passez une agréable soirée. Sur ce...

 

*Shaiyenne prit la direction de la salle de bal le coeur meurtri.*

 

 

 

 

 

 

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